Dans la famille des « à peu près », on trouve :
L’équivoque : synonyme de mauvais jeu de mot.
L’homophone : qui a le même son
Ex. :
Elle : « J’ai besoin de 6000 francs… »
Lui : « Par mois ? »
Elle : « Par toi ou par un autre. »
(Sacha Guitry)
La syllepse : figure par laquelle un mot est employé à la fois au sens propre et au sens figuré. Ex. : -« Quel est le comble de l’habileté pour un plongeur sur un paquebot ? »
-« Essuyer la tempête »
Le lapsus : faute involontaire.
Ex. : En 1976, à l’Assemblée Nationale, R. A. Vivien s’était écrié : « Je vous demande, mes chers collègues, de durcir votre sexe. »
Les mots-valises : mélange de deux ou trois mots de manière à n’en obtenir qu’un seul
Ex. : « Le papapillon est un papillon père de famille, tandis que le grand papapillon est un papapillon très âgé. »
(Lewis Caroll)
Le kakemphaton : est une sorte de calembour, la rencontre de sons dont résulte un effet désagréable.
Ex. : « Je suis romaine, hélas ! puisque mon époux l’est. »
(P. Corneille)
Voici deux fameux « à peu près » :
de Stendhal : « Le notaire était un pisse-froid, ce qui ne l’avait pas empêché d’attraper une chaude-pisse carabinée. »
de San Antonio : « Je t’aime aujourd’hui plus qu’à Hyères et bien moins qu’à Denain."
Extraits de : "Pour tout l'or des mots" (op. cité)