Une des deux séries immatriculée « JJ » de l’année, PERSON OF INTERESTS arrive au terme de sa première année avec sécurité, sans réellement convaincre. Si le tout est bien emballé, si le fond attire la curiosité, l’ensemble manque d’un minimum de réel suspense. Une série policière avec une couche de mystères qui n’arrive pas à intéresser, malgré la bonne tenue générale.
PERSON OF INTERESTS réunit deux hommes. Le premier est un richissime homme d’affaires (ingénieur, on ne sait pas trop), plutôt discret, qui a construit pour le gouvernement une étrange machine filtrant toute communication, et parvenant à classer les diverses menaces, suite au 11 Septembre. Des possibles attentats jusqu’aux menaces directes sur les individus. Le deuxième est un ex-soldat traumatisé, forcément solitaire et taciturne. La rencontre les met sur le chemin de la rédemption, et ils vont tenter de sauver ces personnes que la machine signale chaque jour. On part alors sur un rythme d’un cas par épisode, finalement plus proche d’une série policière classique (le cas de la semaine), plus qu’une série fantastique.
En ne passant pas du côté fantastique ou mystérieuse, la série se la joue high tech, trimballant cet étrange duo de mafias en policiers véreux, uniquement à New York. Si on sent qu’il y a une histoire en fond, cette première saison reste assez timide. Outre le cas de la semaine, assez répétitif (trop), on sort quelques infos sur les deux protagonistes principaux, histoire de les rendre tangibles. On arrive finalement en fin de première saison sans trop savoir pourquoi, et ce n’est pas le grand méchant (un Caïd du coin) qui va faire peur… Bref, PERSON OF INTERESTS n’est pas inintéressant, mais manque cruellement d’adrénaline, enfoncé dans une image propre et nette, et sans réelles surprises.