Le requin Blanc estime qu’il ne faudra pas renouveler l’entame de match. L’entame de match, c’est Rami ou Malouda ?
Ce n’était pas une température à sortir un grand requin Blanc et sa portée de monstres marins. Fâché de devoir jouer contre des Anglais qu’il avait déjà humiliés, le requin avait demandé à ses joueurs de gagner l’Euro. La consigne n’était pas assez claire visiblement : ils n’ont pas compris qu’il fallait commencer avant la finale. Sauf Rami, qui a peur du ballon même en phase de poule contre la plus faible Angleterre depuis les Malouines, à moins que ça ne soit ce maillot bleu qui pèse aussi lourd qu’un demi-Mexès. Un demi-Mexès, c’est bien suffisant pour contrecarrer les plans de n’importe quelle équipe de merde qui finira évidemment dernière du groupe.
A l’eau Platt
Rami, parlons-en : on n’a rien appris sur lui, et surtout pas à la 3e minute quand il a glissé au lieu de filer directement la balle à l’attaquant anglais. Attaquant et anglais ne sont pas synonymes en l’absence de Rooney, alors ce n’était pas si grave, et ça ne l’a pas été du match. Un défenseur a marqué parce que Diarra n’était pas au marquage, on n’a rien appris.
Plus tôt, Benzema avait un chewing-gum à mâcher pendant les hymnes, ce qui explique pourquoi il n’en avait rien à foutre d’être là dans le tunnel d’entrée et pendant les trois quarts du match. C’est son côté requin : avoir Lescott sur le dos et Cabaye dans le dos, ça fait trop penser au foot à Bron quand on humilie les copains de PH. Ca tombe bien : onze Ukrainiens arrivent dans quatre jours. Si le requin arrive à les convaincre que c’est un match important, peut-être que ça peut passer. Mais il ne faudra pas que Rami entende, c’est un coup à aggraver l’anémie de Lloris au moment de hymnes. Entendre les jérémiades de Ribéry et Vendroux, ça vous tue un capitaine.
Pendant ce temps-là, Nasri a marqué un but important et insulté la presse, les deux grâce à sa grande gueule. On n’apprend rien.