Comme dirait

ce cher Virgile : fugit irreparabile tempus...
Maudit rhume... Alors que j'étais presque cloué au lit clic-clac, deux buzz, entre autres, ont agité la Toile. Respectivement les affaires DUPIN et PRINCEN.

Que reproche-t-on au premier ?
D'avoir contribué à propager une rumeur à l'insu de son plein gré, comme dirait l'autre. En effet le sieur a eu la mauvaise idée de posséder un site de social bookmarking (qui permet de diffuser des informations plus ou moins lues...) : Fuzz. M'est avis que le plaigant n'en aurait pas fait un tel foin la rumeur serait passée inaperçue ! Si encore une sextape circulerait, j'aurai compris, mais là... rien de rien ! Le néant, si je puis dire. On croyait, depuis DEMOCRITE que le néant n'est pas. Eh bien non, le néant est et il adore le fric, car cette petite affaire couterait, d'après ce que j'ai compris, au presseur de citron près de 35 000€.
On gagne sa vie comme on peut, après tout... Parce que le plaignant serait comédien. Il aurait tourné dans un film que je n'ai pas vu (oui, je suis plutôt old school, j'ai la facheuse de préférer lire les bouquins avant de voir leur adaptation cinématographique) et dans un autre avec Samuel L. Jackson et Colin FARRELL (où je n'ai pas été particulièrement frappé par sa performance bien que je me souvienne qu'il avait à l'époque multiplé les plateaux télés...)

Quant au second... Je dirai que ce sont surtout les jaloux qui en parlent...
En effet, voilà un jeune homme plutot mignon et qui en a, visiblement, dans la tête, (pensez donc : normal sup + HEC, rien que ça...) en un mot : le gendre idéal. On lui donnerait, même, le bon Dieu sans confession.
Sauf....
Sauf que...
Sauf que c'est un affreux pédophile ? Non. Un violeur multi-récidiviste ? Non plus. Un affreux tueur en série (ou serial-killer pour continuer à être dans le coup) ? Toujours pas. Mais qui diable est-il pour déchainer tant de passion ???
Ils l'appellent Big Brother ou le Chef du bureau de la propagande. Je dis « Ils » parce qu'une fois n'est pas coutume (non, j'avoue, j'adore l'être en fait) je vais me faire l'avocat du diable. En effet, quel mal y a-t-il à savoir ce qu'on dit sur soi sur la Toile ? Que celui qui n'a jamais tapé son nom sur Google pour savoir ce qui était connu de sa petite personne me jette la premiere pierre !!! On s'affole dans les chaumières car on craindrait un le Big Brother (pour les rares qui ont lu l'oeuvre de George Orwell, je dis bien les rares, car je reste persuadé que l'expression est tombée dans l'imaginaire collectif et ne signifie plus grand chose pour près de 90% de la blogalaxie) qui surveillerait, non seulement, ce qu'on dit de Notre Président mais surtout qui agirait contre quiconque s'opposerait à sa pensée et nuierait à sa personne (cf. la scène de la torture psychologique avec le rat qui vaut toutes les tortures physiques, pour le peu qu'il m'en reste...). Or, il n'est là que pour rendre compte de ce qu'on dit sur Nicolas SARKOZY sur Internet. Sans plus. Encore une fois,donc, beaucoup de bruit pour rien.
Mais n'est-ce pas là, finalement, le propre de la blogalaxie ?