Pour accompagner la dégustation des millésimes 1990, un repas nous a été offert privilégiant des accords avec les rouges, puisque nous savions que les blancs étaient manquants.
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L'entrée s'est composée d'une salade d'asperges croquantes au jus de viande et des tranches de terrine de canard au foie gras.
Le plat principal proposé une brochette d’agneau grillé au poivron, et au jus de romarin
Après les fromages, nous nous sommes régalés d'un carpaccio d’ananas au caramel, avec une glace coco.
Hormis ce dessert, qui s'est voulu rafraîchissant, et propice aux discussions sur le vécu du repas, les plats ont été de délicieux accompagnements, tant pour la justesse des accords que par la qualité de la cuisine et des produits.
Margaux : Château Lascombe 1990
La robe est soutenue, de couleur grenat, avec des reflets orangés assez présents. L’olfaction, est nette et expressive, avec des arômes d’épices douces, de réglisse, d’humus, de sous-bois, de fruits en retrait, et des notes florales. La bouche est veloutée, construite en longueur, les tannins sont patinés, mais conservent un centre de grain un peu ferme, les saveurs tertiaires dominent les fruits en milieu de bouche. La finale est persistante, assez complexe dans son expression aromatique (avec un peu plus de fruits), mais manque un peu de chair. Noté 15,5, même note plaisir
Saint Julien : Lagrange 1990
La robe est profonde, jeune, de couleur sanguine, sans signe d’évolution. Le nez, net et très expressif, évoque le cassis écrasé, les cerises, les épices douces, le tabac blond, avec des notes de résine. La bouche est pleine, avec un corps dense, les tannins sont mûrs, fins, enrobés par une chair veloutée. Le milieu de bouche est ample, avec du volume, rehaussé de fruits d’une belle jeunesse. La finale est longue, équilibrée, intense, soutenue, d’une belle complexité aromatique (fruits, épices, cèdre, tabac). Noté 17,5, note plaisir 18