Critiques Séries : Continuum. Saison 1. Episode 3. Wasting Time.

Publié le 11 juin 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Continuum // Saison 1. Episode 3. Wasting Time.


Ecrit par le créateur de la série, ce nouvel épisode de Continuum reprend un peu plus l'univers de Fringe avec une enquête de la semaine qui pourrait bien y ressembler. En effet, des victimes d'un meurtre se retrouvent avec le crâne percé avec un gigantesque trou. Qui n'a pas pensé à Fringe quand il a vu cette enquête de la semaine. Mis à part le fait que cela se rapproche de l'univers de la série préférée et que c'était forcément bien moins bon, je trouve que Continuum tient la route. Il y a de grosses facilités au niveau du scénario, quelques incohérences également mais ce n'est pas mauvais. C'est au contraire assez efficace en son genre. Rachel Nichols n'est pas mauvaise et le personnage de Kiera est toujours aussi sympathique à suivre. D'une part parce que l'on connait un peu mieux sa personnalité (notamment grâce à l'épisode précédent, plus centré sur les émotions du personnage et sur son passé), mais aussi parce qu'elle a des capacités mentales qui dépassent la penser de Carlos. Ce pauvre Victor Webster est vraiment loin de s'imaginer tout ce qui se trame dans la tête de sa nouvelle partenaire.
Et c'est justement l'une des incohérences de la série. Comme de par hasard, Carlos était en roue libre et avait besoin d'une équipière pour les enquêtes. Je trouve ça un peu trop facile mais bon, je ne préfère pas faire gage des arnaques ici et là de Continuum, puisque le divertissement reste sûrement sa meilleure arme. En effet, l'intrigue de la semaine, à l'instar de celles de Fringe, est liée à l'histoire de la saison et de ces prisonniers que l'on suit depuis le début. J'aime bien le personnage de Travis, qui est un vrai leader pour ces personnages, même si ce dernier est laissé pour mort, il revient à la fin grâce à Elena. Du côté des intrigues subsidiaire de l'épisode, il y a également du bon. Notamment dans les interactions entre les divers méchants de l'histoire. Cela fait certes un mélange des gens avec une sorte de sous-Prison Break moins bien canevassé mais finalement, ce n'est pas si décevant que ça. Il y a un côté palpitant dans la relation que Kiera entretient avec eux. C'est une relation à double dimension. D'un côté elle est d'accord pour presque les laisser tranquille mais aussi d'un autre elle doit faire son job.
C'est là que le paradoxe du personnage entre en jeu. Kiera est également un personnage qui a tellement de ressources qu'elle cache forcément tellement de choses. Et notamment à nous, chers téléspectateurs. Le fait qu'elle commence à discuter un peu plus avec les prisonniers commence à aller dans le sens que je devinais la semaine dernière en parlant de l'épisode précédent : Kiera va sûrement se rendre compte du fait que ces "terroristes" ne sont pas les méchants de l'histoire mais bel et bien le mal qu'ils combattent. Elle tentera sûrement de faire en sorte que leurs méthodes change, mais elle restera toujours en marge des histoires, notamment parce qu'elle doit faire persévérer le côté enquête de la semaine. Au final, ce nouvel épisode de Continuum permet de voir que la série gère suffisamment bien ses cas de la semaine tout en les introduisant dans l'intrigue générale de la saison. Ce n'est pas mal foutu, juste quelques facilités ici et là qui permettent pas à l'épisode de décoller en son intégralité mais il y a un potentiel encore et encore présent.
Note : 6/10. En bref, assez fluide dans son ensemble, cet épisode et son découpage offre un cas de la semaine intégré à l'intrigue de la saison, tout en rendant hommage involontairement à Fringe.