Plus que quelques jours à patienter. Ensuite, ce sera un vrai changement : le quidam lambda ne sera plus harcelé par les instituts de sondages, ou abordé à la hussarde sur les marchés, entre l’étale de fruits et légumes et la camionnette du crémier, par un candidat à une quelconque fonction élective. Ainsi, jusqu’en mars 2014, date des prochaines élections municipales, j’ai toutes les raisons de penser que nos chers représentants, de quelques bords qu’ils soient, vont subitement devenir invisibles et disparaître sous les ors de la République.
Depuis 5 ans, les campagnes se suivent et se ressemblent. L’ère Sarkozy n’aura connu aucun succès depuis juin 2007, soit les dernières législatives. Tout a été perdu, même les sénatoriales, pourtant régies sur une loi taillée sur mesure pour ne jamais virer de bord. On n’a pas non plus assisté à une vague rose, mais ce n’est franchement pas important. Un certain changement est en marche.
Il reste un tour de scrutin. Dans ma circonscription, la 12ème du Rhône, la candidate du PS Joëlle Sechaud a recueilli 31,85 % des voix, là où sont prédécesseur en 2007 n’en avait obtenu que 20,97 %. En réduisant l’écart de 18,14 à 7,26 % au premier tour, elle garde une toute petite chance de déposséder le député UMP sortant Michel Terrot de son 7ème mandat. 7 mandats, franchement, est-ce raisonnable ?
En attendant un vrai changement, les grecs n’ont toujours pas remboursé le moindre centime d’euro de dette publique puisque, depuis 2 ans, ils ne paient que des intérêts aux banques, pendant que 100 milliards d’argent, toujours public, renflouent d’autres banques pour combler leurs dettes de jeux, nées d’une irrationnelle spéculation immobilière. Pas d’erreur, ce monde ne tourne pas bien rond.
Le changement, il y en a plus que jamais besoin.