The Big C // Saison 3. Episode 9. Vaya Con Dios.
A un épisode de la fin de cette troisième saison, The Big C nous offre enfin le premier épisode qui a du sens depuis assez longtemps. Je n'avais sûrement pas été aussi ébloui par la série depuis
son premier épisode. Je ne sais pas si c'est un sentiment exagéré par le pouvoir du ressenti direct après avoir vu l'épisode, mais en tout cas, il 'a donné cette pèche dont j'avais besoin. J'ai
presque ressenti le discours de Joy finalement, et c'est sûrement ce que voulais cet épisode dans un premier temps. La mort de Joy dans l'épisode précédent était un parti pris intéressant,
sûrement l'un des plus intéressant de la saison. Je n'ai pas spécialement aimé le personnage de Susan Sarandon. Ce n'est pas que l'actrice est mauvaise, bien au contraire, mais uniquement que son
personnage était tout simplement écrit par des manchots du scénario. D'ailleurs, pour faire court, son dernier épisode (3.08 - Killjoy) était l'un des plus affligeants que la série ait pu offrir
à mes yeux. Le revirement de situation avec celui ci est tout de même impressionnant vous ne trouvez pas ?
Ce que j'ai adoré tout d'abord c'est l'engueulade entre Cathy et Paul. C'est la première fois que de toute l'histoire de la série qu'ils se renvoient la balle autour de leur mariage en pleine
crise. D'un côté on a Cathy, qui reproche à son mari de pleurer Joy, une femme qui était tout de même une sacrée salope du point de vue du personnage de Laura Linney. Et de l'autre on a Paul qui
a encaissé d'années en années les erreurs de sa femme de son tatouage à sa relation extra-conjugale en passant par ses petites soirées dans le bar non loin de l'hôpital. Ce voyage à Puerto Rico
était donc une bonne idée afin d'évader les personnages dans une toute nouvelle ambiance. Il fallait qu'ils règlent leurs problèmes et c'est en partie chose faite. Cathy va aussi découvrir un peu
mieux l'importance de la religion pour son fils, Adam. Depuis le début de la saison, elle ne cesse de lui répéter que c'est une mauvaise chose pour lui. Mais au fond, je pense qu'elle comprend
que c'est tout le contraire.
Enfin, Paul tente de prendre les rennes de son interventions mais la mort de Joy a bousculé ses plans. Cela donne quelques moments assez cocasses où le personnage est complètement perdu au beau
milieu de ce qu'il pourrait raconter lors de son speech. J'ai assez bien aimé ses face à face avec Andrea. Cette dernière obtient enfin la reconnaissance qu'elle méritait. Gabourney Sidibe était
au sommet de sa mort dans cet épisode et livre une très jolie prestation de jeune femme qui tente de tenir face aux exigences de Paul qui se font de plus en plus énervantes pour elle. Au final,
The Big C livre ici un très bon épisode avec des intrigues intéressantes et un air frais tout nouveau qui renouvelle ce sentiment d'étouffement que l'on pouvait avoir dans la série jusqu'ici.
Note : 10/10. En bref, après avoir livré le pire, The Big C livre le meilleur.