En Mai 68, on pouvait lire sur les murs : “L’alcool tue, Prenez du L.S.D. !”
Classé par l’ONU comme stupéfiant, en 1971, un des symboles de la beat generation et du mouvement hippie intéresse à nouveau médecins et psychothérapeutes. La Suisse, où le “Lysergesäurediethylamid” avait été créé par le docteur Albert Hofmann en 1938, a autorisé une étude pilote, la première dans le monde
depuis 35 ans, qui vise à analyser les effets de la substance sur les personnes gravement malades.
Douze patients atteints de maladies physiques graves et qui souffrent de peurs existentielle, devraient être traités. En effet, des recherches sur les effets du LSD sur le cerveau des souris ont montré qu’il pourrait conduire à l'amélioration des traitements pour la schizophrénie. Comme les personnes qui ont absorbé du LSD, ces malades sont victimes d'hallucinations, entendent des voix et se persuadent que d'autres contrôlent leurs pensées.
L'expérience en Suisse, qui durera deux ans, sera présentée dans le cadre du World Psychedelic Forum qui se tiendra du 21 au 24 mars à Bâle. Un petit retour finalement sur les acid tests qui étaient organisés dans les années 60.
Chaque patient recevra deux doses "moyennes" de LSD durant deux journées. Ils seront accompagnés par le thérapeute. Sept séances de psychothérapie serviront à préparer les prises et à discuter des expériences vécues.
Contrairement à d’autres stupéfiants, le LSD n’entraîne ni dépendance physique ni accoutumance à long terme. Sa consommation est considérée comme anecdotique au sein de la population.
victimes d'hallucinations, entendent des voix et se persuadent que d'autres contrôlent leurs pensées.
L'expérience en Suisse, qui durera deux ans, sera présentée dans le cadre du World Psychedelic Forum qui se tiendra du 21 au 24 mars à Bâle. Un petit retour finalement sur les acid tests qui étaient organisés dans les années 60.
Chaque patient recevra deux doses "moyennes" de LSD durant deux journées. Ils seront accompagnés par le thérapeute. Sept séances de psychothérapie serviront à préparer les prises et à discuter des expériences vécues.
Contrairement à d’autres stupéfiants, le LSD n’entraîne ni dépendance physique ni accoutumance à long terme. Sa consommation est considérée comme anecdotique au sein de la population.
Blanche Dinnedoti
source photo : DEA