genre: horreur, thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h50
l'histoire: Depuis la mort de sa femme, Aidan Breslin, policier, n'est plus aussi proche de ses deux fils, Alex et Sean. Il se trouve soudainement accaparé par une enquête sur des meurtres en série qui semblent liés à la prophétie biblique des cavaliers de l'Apocalypse.
La critique d'Alice In Oliver:
Il ne faut pas l'oublier: Seven, de David Fincher, a largement marqué les esprits. A tel point que ce thriller inspirera de nombreux ersatz.
C'est par exemple le cas des Cavaliers de l'Apocalypse, réalisé par Jonas Akerlund en 2009. Au niveau des acteurs, le film réunit Dennis Quaid, Clifton Collins Jr, Zhang Ziyi et Eric Balfour. Voilà un casting qui a le mérite de faire peur.
D'ailleurs, les craintes se justifient rapidement. Encore une fois, Les Cavaliers de l'Apocalypse marche sur les traces de Seven.
Malheureusement, Jonas Akerlund n'est pas David Fincher (oh non !) et ne possède pas les mêmes qualités de mise en scène.
Au niveau de la tonalité, Les Cavaliers de l'Apocalypse hésite entre thriller, horreur, gore et tortures craspecs.
Evidemment, un tel titre a le mérite d'attirer la curiosité. Comme l'indique l'intitulé, il est bien question ici de la Bible.
Pourtant, au niveau du scénario, le film se concentre davantage sur la vie peu passionnante de Aidan Breslin (Dennis Quaid), un flic accaparé par son travail et un père de famille peu présent à la maison depuis la mort de sa femme.
Ce dernier enquête sur une série de meurtres horribles en rapport avec les cavaliers de l'Apocalypse. Très vite, le policier comprend que lui et sa famille sont menacés par un tueur en série qui ne plaisante pas avec ses victimes.
Voilà pour les hostilités du scénario, plutôt paresseux par ailleurs, et qui ne parvient jamais à exploiter un sujet pourtant passionnant.
Pour le reste, pas grand chose à retenir de ce thriller de seconde zone (pour ne pas dire de troisième !). Dennis Quaid est en mode cabotinage.
Ensuite, on se contrefout des histoires familiales de son personnage, donc, un flic à la dérive, et en difficulté avec ses deux rejetons.
Pourtant, cette dimension familiale est au coeur du sujet. Je n'en dis pas plus sur les suites de l'histoire.
Toujours est-il que ce thriller ne parvient jamais à passionner. Ne parlons même pas de la réalisation clippesque, tapageuse et prétentieuse de l'ami Jonas Akerlund, incapable d'insuffler la moindre tension à son film.
Même pas le charme d'un bon vieux nanar ! Bref, un gros navet dans les règles à oublier vite, très vite...
Note: 02/20
Note naveteuse: 16/20