Dans libé de vendredi 8 juin Valérie Trierweiler, de la pointe de ses escarpins Yves St Laurent aux boucles de son brushing (dixit Pascale Nivelle) répond fermement à une interview de Pascale Nivelle
" La compagne est un relais entre le Président et les français, j'ai décidé d'assumer cette double fonction. J'admets à 100% que le journalisme politique n'est plus possible pour moi, mais pour le reste, je ne vois pas le problème" et elle ajoute il faudra s'habituer à moi"
ou pas !
Je n'ai pas souvenir lors des élections qu'il y avait noté sur le bulletin où figurait François Hollande le
nom de sa compagne. Serait ce une erreur de ma part ?
J'avoue que je suis régulièrement les propos de Valérie Trierweiler, et pourquoi me demanderez vous ? Quel intérêt?
Tout simplement parce que je suis assez surprise, qu'après avoir clamé haut et fort qu'elle ne ferait rien pour gêner François (Hollande pas Fillon...) et le gouvernement, je trouve que ses proposà chacune de ses rencontres avec les journalistes sont de plus en plus curieux.
Je ne comprends pas qu'une jeune femme que l'on dit intelligente, journaliste politique de surcroît soit à ce point étonnée, surprise, révoltée, par son nouveau rôle auprès de son compagnon,
comme "Première Dame".
A chaque fois qu'elle en parle, il y a comme une note de mépris pour les précédentes qui ont tenu ce rôle.
Elle parle de potiche, et qu'elle ne veut pas se borner à être une effigie dans une mairie de campagne comme Carla Bruni.
Pour ma part, je n'ai pas le souvenir que Danielle Mitterrand qui est une femme intelligente et cultivée, ait donné l'impression d'être une potiche, mais bon je peux me tromper...
Le second article de Beatrice Valleys, toujours dans Libé, est un excellent article et pose les bonnes questions.
Elle se demande en quoi Valérie Trierweiler rend vraiment service aux journaliste en voulant à tout prix continuer d'exercer son métier.
Pas question pour moi de mettre en doute, l'amour de son métier et le plaisir qu'elle a de l'exercer. Mais est ce bien raisonnable ?
Écrire des articles, dans Paris match, dans la rubrique culture, ne pose pas de problème à
Valérie Trierweiler.
Mais depuis quand la culture est- elle apolitique ?
Depuis quand les artistes ne sont ni de droite ni de gauche. Juste, allez faire un petit tour ne serait ce que sur facebook, et lisez les écrits de certains comédiens, musiciens.
Il n'y a aucun doute, ils sont engagés politiquement et c'est tant mieux, ça prouve que notre pays est et a toujours été un pays où l'on peut s'exprimer librement.
parlons aussi de
Aristote, Sénéque, Voltaire, Montesquieu, Zola, Hugo, brecht,
Malraux, Camus, Soljenitsyne, Nathalie Sarraute
et j'en passe vous vous en doutez....
Alors, qu'on ne vienne pas me dire qu'écrire des articles dans la rubrique culturelle est anodin.
Que Valérie Trierweiler désire garder une vie active, "normale", pour élever ses enfants et garder ses
droits je le comprends parfaitement, et c'est tout à son honneur, mais je suis dubitative.
Écrire, 3 articles par mois pour "match" permet d'élever trois enfants? Je ne savais pas les salaires des journalistes aussi confortables.
L'élection d'un Président est une chose importante pour un pays et pour ses habitants.
Il y a tellement de problèmes, l'actualité française et internationale est riche en évènements, les guerres, la crise, la pauvreté, les injustices, le chomage, et j'en passe.
Je ne suis pas certaine que notre priorité est d'écouter les états d'âme, d'une jeune femme qui se trouve être la compagne du Président de la République, et qui devrait faire preuve d'un peu plus de retenue dans ses propos.
Si elle veut mener un combat, elle est en position pour le faire, mais pas son combat personnel, vouloir être Calife à la place du Calife.
Il y a suffisament de femmes en détresse, seules pour élever leur tribu, sans boulot, battues, violentées, agressées, il y a le choix, si un combat doit être mené c'est à mon avis dans cette liste non exhaustive qu'elle peut trouver.
Il faudra bien que l'on cesse et le plus tôt sera le mieux avec cette pseudo "normalitude" (je cite toujours béatrice Vallaeys"
Et penser à celles et ceux qui de la pointe de leurs pieds chaussés d'une paire d'André, battent le sol des wagons du métro le matin à 8heures pour partir faire un boulot normal, dans une vie normale, entourés de gens normaux, avec des soucis qui parfois les dépassent et qui eux ne sont pas toujours normaux.
Il est évident que ces propos n'engagent que moi et je persiste et signe
BM