Aujourd’hui, la véranda est devenue une véritable pièce supplémentaire de la maison, quittant le rôle saisonnier qu’elle tenait souvent auparavant. Mais pour être agréable à vivre en toute saison, elle doit être bien conçue.
Lieu particulier, entre dehors et dedans, elle prolonge la maison et doit, par son esthétique, s’accorder à son architecture pour ne pas prendre des allures de « pièce rapportée » plus ou moins heureuse. Une véranda dite adossée s’accole à la maison : c’est ce type de véranda qu’on réalise pour agrandir la maison d’origine.
Dans le cas d’une construction neuve, elle sera conçue en même temps que la maison et pourra être intégrée. Généralement, la véranda vient prolonger une pièce de jour, cuisine ou séjour, à moins qu’elle ne vienne relier deux ailes de la construction. Côté orientation, s’il n’y a aucune contrainte, c’est l’exposition sud-est ou sud-ouest qui reste la plus agréable. Au nord, si elle ne subit évidemment pas de surchauffe en été, elle sera difficilement habitable en hiver si elle n’est pas équipée d’un chauffage. En revanche, elle pourra faire office de « zone tampon », et garantir ainsi à la maison un meilleur confort d’hiver, en limitant les dépenses de chauffage.
La conception réclame un savoir-faire pointu dispensé par un installateur confirmé. De la surface aux matériaux et à la forme de la toiture en passant par les besoins en chauffage ou le type de protection solaire, rien n’est laissé au hasard.
Si certaines vérandas présentent une toiture traditionnelle, couverte de tuiles par exemple, elles offrent la plupart du temps une toiture tout aussi transparente que leurs parois.
Une déclaration préalable de travaux suffit pour la construction d’une véranda, à condition que sa surface ne dépasse pas 40 m2. Toutefois, si la surface totale de la maison dépasse 170 m2 une fois la véranda réalisée, un permis de construire sera nécessaire pour une véranda comprise entre 20 et 40 m2. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des services de l’urbanisme de votre commune.