Ecoliers sur l’île Litle Andaman en Inde, ce 28 octobre 2009, l’ONG « Terre des hommes » continue d’aider les enfants de l’ìle après le tsunami de 2004
Salut les copains,
Je n’ai pas eu le temps de pondre l’article sur l’actu photo de la semaine, mais attendez avant de pleurer ! J’ai chopé le CV de mon prochain photographe que j’accueillerai cette semaine en interview.
De la sorte vous saurez comment devenir photographe de presse et serez plongez directement dans le vif du sujet lors de l’interview en connaissant déjà le personnage !
Certains le connaissent peut-être déjà, essayez de deviner à son portfolio :
Conçu à Douala, Cameroun, mais décolonisation, et géniteurs fuyant les événements oblige, je nais à Brest le 18 02 1959. C’est peut être de ce souvenir intra-utérin que me vient une méfiance des Collons et l’envie de voir l’Afrique.
1968, arrivé en Suisse.
Études : Néant, une catastrophe; très probablement familiale.
De 1975 à 1979, apprentissage d’électricien auto pour obtenir un CFC ( certificat de fin apprentissage ), mais aussi dans le but de maîtriser la mécanique pour me lancer dans les rallyes. Sans argent c’est le seul moyen. Piloter, un de mes deux rêves à l’époque. L’autre, l’image fixe ou en mouvement, le reportage ou la fiction.
Mais Journaliste, je n’ose y penser, au vu de mes études…
Je travaille dans différents domaines, électricité, mécanique, micromécanique, Hi-Fi, traitement de l’eau, toujours dans la technique, pour financer mes passions.
1979, Départ pour 14 ans de Rallyes, dont 10 à mes frais en m’occupant de tout. Puis 4 années comme pilote officiel, championnat Suisse, d’Europe et du Monde. Plein d’aventures, de joies, de drames, de rapports humains très forts. Et puis derrière le volant il arrive que ce soit l’extase.
1993, déficit des ventes chez Citroën Suisse, l’importateur qui me fait courir, budgets en chute libre, fin de l’aventure.
C’est grâce à la compétition automobile que je deviendrai photographe de presse. Pas par la concentration, la maîtrise de soi, l’instinct ou les reflex que j’ai pu y développer, quoique ça puisse aider. Mais pour y avoir côtoyé des photographes, puis sympathisé avec ceux de l’agence ARC, Jean-Bernard Sieber et Mario Luini, lui même ancien pilote, toujours journaliste et photographe.
Dix années durant j’ai fui le monde des Rallyes, histoire de deuil, ARC y compris.
J’ai essayé voile, planche à voile, ULM, Pâles ersatz.
Je reviens à la photo pour comprendre le cadrage dans le but de filmer. Je voyage, l’Afrique, l’Asie, traverse le Sahara. Les rencontres, les peuples, la curiosité qui grandit, les émotions qui reviennent. 2001, déclic, parti au Viet-Nam, seul, dans le but de ne faire que de la photo, j’en reviens avec la conviction qu’il faut en faire mon métier, essayer de vivre de cette passion.
2003, passage à l’agence ARC. J’y suis accueilli à bras ouverts. Je questionne sur les possibilités de devenir photographe de presse. La période n’est pas favorable, ils me le déconseillent mais me donnent ma chance en me formant durant une année à coté de mon travail. Puis Jean Bernard me présente à un journaliste de La Côte, c’est parti.
2004 Photographe Pigiste au quotidien La Côte.
Janvier 2005, début d’un stage de trois mois au quotidien 24 Heures. Puis une place de photographe stagiaire se libère à La Côte, on m’y appelle, j’y fonce.
Août 2005, Le CRFJ ( Centre Romand de formation de journaliste ), la chance de tomber dans une volée extraordinaire, et sur une directrice si exigeante mais tellement encourageante. L’enseignement est de qualité, tout est passionnant, quel beau métier le journalisme.
Novembre 2006, l’examen, mention bien malgré mes fautes d’orthographe, je suis sur un nuage.
2006 : chef photo au quotidien la Cote avec participation à la mise en page de la nouvelle formule.
depuis 2007 : pigistes, principalement pour 24 Heures et Keystonne et mandats en Afrique et en Inde pour l’ONG Terre des Hommes.
En Inde les bébés sont souvent grimés pour faire peur au mauvais esprits
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble