Lectures Diaboliques

Publié le 10 juin 2012 par Olivier Walmacq

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1989
durée: 1h40

l'histoire: Virginia, employée dans une librairie, se passionne pour un vieux roman d'épouvante. Elle met la main sur le dernier livre de son auteur, qui raconte l'histoire d'un amoureux mutilant son propre visage. Bientôt, des personnes proches de Virginia sont assassinées par un sadique, qui semble s'inspirer du roman.

la critique d'Alice In Oliver:

Dans les années 80, de nombreux slashers verront le jour. C'est vraiment la décennie durant laquelle de nombreuses références pointeront le bout de leur nez.
De Jason Voorhees (la saga Vendredi 13), à Michael Myers (la saga Halloween) en passant par Freddy Krueger (donc, la saga Freddy), tous ces croquemitaines inspireront largement le cinéma horrifique.
Tibor Takacs tente lui aussi la carte de la série B avec un démon assassin.

Bienvenue dans Lectures diaboliques, réalisé en 1989. Cette série B est attendue au tournant puisque Tibor Takacs a connu un certain succès avec le surprenant The Gate. On parle donc d'un cinéaste compétent mais malheureusement inégal. Un peu trop par ailleurs. C'est un peu le sentiment qui prédomine à la vision de Lectures Diaboliques.

Clairement, le film fait de nombreuses références et clins d'oeil aux classiques du genre. On pense évidemment à l'univers de Stephen King, et surtout, à Creepshow.
La seule différence, c'est que Lectures Diaboliques ne joue pas vraiment la carte de l'humour noir. Reste quelques séquences horrifiques bien foutues qui délivrent largement la marchandise en terme de frissons.

Certes, dans l'ensemble, le film de Tibor Takacs reste un slasher sympathique, avec son lot de suspense et d'angoisse.
Néanmoins, Lectures Diaboliques reste inférieur à ses modèles. Par exemple, inutile de le comparer à Creepshow, que j'ai déjà cité.
Au final, on se retrouve face à un film d'horreur sans prétention, mais tout à fait regardable, et qui devrait ravir les fans du genre.
C'est déjà pas mal.

Note: 12/20