On le savait depuis que la droite est revenue au pouvoir en Espagne: son action bornée et sans discernement ne pouvait que conduire à la catastrophe.
La fierté du premier ministre Rajoy, qui annonçait encore il y quelques jours que son pays s’en sortirait seul et sans aide, fait tout simplement sourire.
Pour lui et sa fausse naïveté, mais par pour les Espagnols.
Car c’est d’une tranche minimale de 100 milliards d’euros qu’il faudra les gratifier, pour qu’ils puissent sauver leur système bancaire .
Une nouvelle fois on sauve les banques. Une nouvelle fois en ponctionnant le contribuable de base et sans lui demander son avis.
Il est temps que les dirigeants soient exilés définitivement, du moins tous ceux qui ont causé cette gigantesque faillite qui n’est pas terminée, mais qui trouve son origine exclusive dans l’application stupide du néo-libéralisme.
Un système qui devrait être interdit, tant il pollue les esprits et remplit les caisses de ceux qui le trahissent. Le ministres des finances espagnol ne vient-il pas de déclarer que « Cela n’a rien à voir avec un sauvetage puisque l’aide sera réservée aux 30% (des banques) qui ont le plus de difficultés».
Faut être patient pour ne pas avoir envie de l’enfermer, le gugusse. Ça part de combien d’euros, un sauvetage?