Enfant, je les détestais ces petits capricieux, ces arrogants, ces petits cafards, ces petits caïds de merde ombrageux. Malgré tout, je me surprends à me demander ce que sont devenus ces sales gamins gâtés pourris.
Si j'étais frustré ? Certainement oui.
Pendant que ces connards se la pétaient avec leur 4X4 radio commandés à moteur thermonucléaire. Moi je passais des heures et des heures à faire joujou sur un de ces puzzles, à reconstituer l'image en faisant coulisser ces petites pièces de plastique.
Aujourd'hui, j'en retire un bénéfice inestimable : un goût immodéré pour les choses simples. D'où l'ultime jouissance au milieu d'un champ de fraises sucrées en été. Et surtout, une maîtrise totale vis à vis de ces horribles sentiments : la frustration et l'amertume. Alors bon vent les p'tits cons.
PS : cet article est volontairement teinté d'une ironie sans borne. Je vous invite à cliquer sur l'image pour découvrir une petite anecdote croustillante et poétique.