Mardi l'ex-candidate socialiste s'était déjà prononcée en faveur d'une "menace de boycott" des jeux Olympiques de Pékin "pour que la Chine cesse immédiatement la répression" dans la région.
En déclarant en janvier 2007, lors de son voyage en Chine, que les tribunaux
chinois étaient « plus rapides que les tribunaux français »,
la candidate s'était attirée les foudres des défenseurs des droits de
l'homme.
Avec la ferme dénonciation des tragiques évènements qui se déroulent en ce
moment même au Tibet, Ségolène Royal réaffirme son attachement idéologique à la
notion classique des "droits de l'homme" qu'elle avait délaissé sur la muraille
de Chine au profit de la notion plus diluée de "droits humains".