À force de me presser le citron, je vais finir par avoir les oreilles en chou-fleur.
J’en ai ras la banane. Après tout, on ne peut pas porter tout le temps deux pastèques sous le même bras. À force, je commence à avoir du jus de navet dans les veines, alors je pars planter mes choux avant de tomber dans les pommes.
Je ne pars pas avec des grosses légumes, mais avec des amis. Parce qu’une pierre donnée par un ami est une pomme. Surtout sur une coquille de noix.
Mais n’ayez pas la face en pistache, quand j’aurai fini de m’occuper de mes oignons, je reviendrai avec la pêche.
Vous ne ferez pas les poireaux longtemps, car sous peu la poire sera mûre et nous pourrons croquer ensemble et à belles dents quelques pommes de discorde.
Bientôt, je pourrai à nouveau jeter ma fève dans le chapeau.
De retour, je risque bien de vous courir sur le haricot, mais vous pourrez toujours me tomber sur la noix à moins que vous ne préfériez me passer la rhubarbe, en échange de quoi je vous passerai le séné.
Diaporama d’origine inconnue.