Dimanche aura lieu le 1er tour des élections législatives. Des élections qui n’ont guère passionné les français à part sur quelques circonscriptions où l’issue du scrutin est incertaine mais qui pourtant sont d’une importance capitale pour les 5 prochaines années. L’occasion de donner une majorité à l’Assemblée nationale au nouveau président et lui permettre de faire adopter son projet. A défaut, nous nous orienterons vers une crise nationale avec des institutions bloquées. Faute de majorité le gouvernement devrait démissionner et François Hollande devrait nommer Jean-François Copé, Premier ministre.
Vers une forte abstention ?
Nous n’en sommes pas encore là mais les français semblent saturer et pensent que l’affaire est pliée ! De quoi craindre une faible participation ce qui pourrait limiter le nombre de triangulaires et favoriser les candidats UMP. De 12,5 % des inscrits, les candidats devraient probablement devoir atteindre les 18 à 20 % pour pouvoir se maintenir.
Quelle majorité pour le PS ?
Pour ne pas être dépendant de ses alliés le parti socialiste va tenter d’obtenir la majorité absolue ce qui ne lui ait pas arrivé depuis 1981. Mais ce sera sans doute difficile alors qu’il s’est montré plutôt généreux cette fois-ci avec les écologistes, les radicaux de gauche et le MRC. L’appui d’élus du front de gauche n’est pas non plus à exclure.
Le poids des dissidents
Des accords non sans conséquences non plus sur le plan local où un certain nombre de socialistes désormais exclus de leur parti se présenteront en dissidence avec parfois le soutien de socialistes locaux voir nationaux ! Si certains, élus au soir du 17 juin, attendront tranquillement leur réintégration au sein de leur formation politique, d’autres pourraient s’amuser avec le gouvernement en s’associant à une autre formation de gauche sur des sujets moins unanimes comme la dépénalisation du cannabis… Mais la politique n’est pas un jeu !
La 3ème circonscription de la Haute-Vienne
Après la disparition d’une circonscription en Haute-Vienne (à quand un redécoupage fait par la gauche ?) les regards et les tensions se focalisent sur la 3ème après le retrait de Marie-Françoise Pérol-Dumont et la candidature de deux socialistes face au maire de Couzeix soutenu par l’UMP. Une aubaine pour Jean-Marc Gabouty qui n’en demandait pas tant ! Le FN peut il venir jouer les troubles fêtes et priver carrément le PS d’un second tour ? Monique Boulestin, candidate contre l’appareil local mais soutien de François Hollande parviendra-t-elle à se hisser au second tour et provoquer une triangulaire face à la candidate officielle du PS, Catherine Beaubatie, au risque de faire perdre un siège à la gauche ?
Réponse dimanche soir sur la Jeune-Garde !
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