Mais Michael Ruse n’était pas très malin. Passé en observation pour deux semaines, il a eu la stupide idée de marquer « Yeah I think I get away with it tbh (to be honest) x » (« Ouais pour être franc je pense m’en être bien tiré bisou ») en commentaire de réponse à un ami lui demandant comment s’était passée sa période de surveillance. Quelqu’un qui n’a pas révélé son identité a imprimé l‘échange et l’a fait parvenir à la cours.
Le document a été utilisé comme preuve à charge contre Michael Ruse, qui a dû se soumettre à l’évidence et plaider coupable.
Ce fait divers nous démontre, à nous utilisateurs de réseaux sociaux, que le net n’est pas un espace fermé dans lequel on peut se livrer à des confidences, mais bel et bien un espace public où les paroles sont des écrits qui restent et peuvent être retournés contre nous. Une fable moderne en fait dont la moralité est qu’il faut être prudent sur le net.