Les choix de François Hollande sur le SMIC ou la retraite à soixante ans sont des aberrations économiques, dont la seule raison d’être est un clientélisme choquant.
Un billet d’humeur de Guy Sorman.
En augmentant le SMIC , Hollande réduit les chances des jeunes les moins qualifiés de trouver un emploi; il dissuade aussi les PME de recruter. En restaurant la retraite à 60 ans, il accroît les charges sociales sur les entreprises et réduit leurs perspectives de croissance , voire de survie.
Mais les chômeurs votent peu , les patrons penchent à droite tandis que les bénéficiaires de ces mesures un peu démagogiques et totalement anti- économiques, remercieront le gouvernment pour ces petits cadeaux qui déplacent des voix.
Voici comment on gagne des élections et que l’on perd l’avenir.
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