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« D’une élection à l’autre avec Nicolas Cadène »

Publié le 06 juin 2012 par Ncadene

Voici la retranscription d’un article du site d’informations Médiaterranée, de Nicolas Éthève.

« D’une élection à l’autre avec Nicolas Cadène »
« Nicolas Cadène n’a pas pu se présenter aux élections législatives dans le Gard (Languedoc-Roussillon), comme il l’avait expliqué ici sur Médiaterranée, mais depuis, il n’a pas chômé !

Membre, durant la campagne présidentielle de François Hollande, de la cellule « Veille, Arguments, Riposte », composée de quatre personnes, dont Guillaume Bachelay, qui était en lien direct avec François Hollande, Nicolas Cadène était également chargé du lien avec les quatre porte-paroles du candidat socialiste, qu’étaient alors Najat Belkacem, Bruno Le Roux, Delphine Batho et Bernard Cazeneuve.

De manière générale, la mission de Nicolas Cadène consistait à élaborer des argumentaires pour répondre aux « contre-vérités » des adversaires politiques de François Hollande, mais aussi pour expliquer au plus grand nombre, et le plus simplement possible, son programme, notamment par la mise en lumière de ses propositions phares.

Son rôle consistait également à préparer, dès que nécessaire, les porte-paroles et les grands élus, en amont de leurs interventions médiatiques. Autant dire que la tâche était grande, en particulier au rayon des « contre-vérités » égrenées par le Président sortant, se remémore le jeune trentenaire : « Nicolas Sarkozy a multiplié les mensonges assez éhontés, dont parmi les plus connus, celui de sa visite imaginaire à Fukushima. Mais au-delà de ça, sur le fond, il multipliait les faux chiffres sur le chômage, sur l’emploi, sur la croissance, sur la récession… Quand il disait, par exemple, que la France était le seul pays à ne pas être entré en récession ou que la France était le seul pays où le pouvoir d’achat avait augmenté, c’était évidemment des contre-vérités que nous devions rappeler aux Français. »

« Une campagne présidentielle virulente et violente »

Au-delà de ce souvenir d’« une campagne présidentielle assez virulente et violente », Nicolas Cadène gardera surtout en mémoire les moments forts vécus aux grands meetings de Paris-Bercy, de Charléty et de Rennes. Ces visages issus « de tous horizons, de toutes origines culturelles ou sociales », rassemblés dans un même élan de « ferveur populaire pour le changement ».

Et bien sûr, les grands moments de joie de la nouvelle de l’élection de François Hollande à la présidence de la République française… Mais pas le temps de savourer plus cette victoire, pour Nicolas Cadène comme pour les autres socialistes, qu’il fallait déjà se remettre au travail. Labourer le terrain. Et battre la campagne des législatives pour remporter l’indispensable « majorité » à l’assemblée nationale qui permettra au nouveau « Président » de mener à bien son projet, souligne Nicolas Cadène : « on ne peut pas changer un pays uniquement par décret et avec des parlementaires qui vous sont opposés, c’est absolument inconcevable. Si François Hollande n’a pas sa majorité au Parlement pour voter les lois qu’il souhaite mettre en œuvre, il ne pourra pas concrétiser le changement attendu. François Hollande a besoin d’une majorité de gauche, une majorité socialiste forte, pour mener très rapidement et très concrètement les changements qui sont portés dans son projet et qui ne peuvent se concrétiser que par la loi ».

« Concrétiser le changement »

N°2 de la fédération PS du Gard et porte-parole de la section « Nîmes Marianne », Nicolas Cadène soutient donc, aujourd’hui, les candidats socialistes aux élections législatives de son département, avec l’espoir d’une victoire de la majorité présidentielle à l’assemblée nationale, à l’issue du scrutin à deux tours des 10 et 17 juin prochain. Collaborateur du socialiste Jean-Louis Bianco, jusqu’à la fin de son mandat de député (qu’il n’a pas souhaité reconduire par soucis de non-cumul des mandats) et membre de l’équipe de travail de Ségolène Royal, dont il souhaite la victoire sur la première circonscription de Charente-Maritime (Poitou-Charentes) et l’élection par les pairs à la présidence de l’assemblée nationale, Nicolas Cadène a aussi cette conviction bien ancrée dans l’esprit, comme l’ensemble des socialistes, nous affirme-t-il : si la majorité présidentielle remporte la majorité au Parlement, « il ne faudra pas décevoir » l’électorat dans les cinq prochaines années, sinon les revers politiques seront brutaux.

« Nous en avons parfaitement conscience, parce que nous sommes connectés à la réalité quotidienne des Français, ce qui est d’ailleurs un grand changement par rapport à la majorité sortante : nous avons une présidence normale, comme François Hollande s’est plu à le rappeler, et il a raison, parce que c’est un Président qui est connecté à sa base, à la réalité, qui vit dans la vraie vie des Français et qui voit bien ce qu’il en est. Donc, il sait parfaitement ce qu’il faut faire et ne pas faire pour ne pas décevoir. Le score très élevé du FN doit nous interpeller ; l’abstention très forte doit nous interpeller ; et cela doit nous amener, au niveau des militants, à être présents constamment sur le terrain, même en dehors des périodes électorales, et, au niveau de l’État, d’être à l’écoute des Français et de répondre à leurs attentes par des propositions qui soient concrètes et rapides. C’est d’ailleurs tout le sens de ces annonces des 100 premiers jours qui vont toucher autant le pouvoir d’achat que la moralisation de la vie politique, la réindustrialisation, l’emploi, etc., des changements qui touchent évidemment au quotidien de tous les Français ». Reste à savoir si la majorité présidentielle aura les mains libres pour pouvoir mettre en œuvre tous ses projets législatifs. Verdict le 10 et 17 juin prochain. » 


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