En une saison, GAME OF THRONES parvenait à combler l’attente d’une ère télévisuelle abandonnée de réelle fantasy. Mettant les grands plats dans les… grands, HBO nous servait comme à son habitude du contenu de qualité, aux finitions et à l’ambiance millimétrée. Basé sur une série de livres à succès, GOT (comme on dit) ouvrait son monde comme la boîte de Pandore, fourmillant d’idées et de possibilités. Tout juste regrettait on un manque de souffle, d’envergure pour cause de budget limité (dans la mesure d’un show tv). Bref, on se disait que la saison 2 allait réparer cela. Voir plus?
Oublions. Cette saison 2 n’a plus à se soucier d’une période de présentation nécessaire, c’est la suite directe de la précédente. Accrochez vous, relisez quelques critiques ou imprimez la liste des personnages, l’histoire est ample. Suivant chacun des personnages (tournant autour de l’éparpillement de la famille des Stark suite aux évènements de la première saison), les dix épisodes s’amusent donc à un jeu de pistes, offrant quelques minutes de ci, de là. Et pourtant, malgré la frustration d’en vouloir plus, force est d’avouer que cette deuxième saison est bien plus rythmée et complète que la première. On avance, des choses se passent, on nous offre quelques actions bien senties, et dans tout ça les personnages se marquent et s’affrontent (avec un très grand Tyrion Lannister!). Et comme nous sommes dans un monde impitoyable, aucun n’est à l’abri.
Pleine réussite pour cette nouvelle fournée de GAME OF THRONES, déjà confirmée pour une troisième saison. A ce niveau d’intensité, on espère beaucoup de la suite, qui s’annonce grandiose. Evidemment l’habituel cliffangher de fin de saison (et par nouvelle habitude, celui de l’avant dernier épisode!) suffit à nous mettre en appétit pour l’année à venir. Reste à trouver de quoi patienter… En se demandant quelles nouveautés pourraient venir s’ajouter à un monde déjà très riche, qui ne demande qu’à s’étendre.