C’est agréable de travailler chez CGI?

Publié le 19 mars 2008 par Carriereti

Je connais quelques gars qui travaillent chez CGI, en fait il s’agit d’informaticiens qui ont été avalés dans une des impartitions allouées à CGI qui s’est transformées en fusions/acquisition. Ils sont plutôt discrets quand vient le temps de parler de leur employeur. À les écouter, c’est clair que ce n’est pas Google, sinon il y aurait plus de passion dans leur discours. Mais en même temps ce n’est pas le Goulag, sinon il y aurait du dégoût dans leur discours. Conclusion, CGI me semble être un plat ni chaud ni froid, ni succulent ni dégueulasse. Mais ça semble manquer d’épices, si vous voyez ce que je veux dire.

Comme c’était le Salon emploi Formation ces jours-ci au Palais des Congrès de Montréal, je suis allé faire un petit tour en me cherchant à trouver des recruteurs informatiques qui se distinguent. Quelle ne fut pas ma joie quand je vis un beau gros kiosque de CGI avec trois représentants de l’entreprise qui n’attendaient que ma visite et mes questions…

  • Bonjour! (ça c’est la personne de CGI)
  • Bonjour … je me demandais, en tant qu’employeur de ressources informatiques, quels seraient selon vous les raisons pour lesquelles les informaticiens iraient travailler chez CGI plutôt qu’ailleur?
  • …………. (silence accompagné d’un regard un peu inquiet)
  • Je veux dire, avec la pénurie de main d’oeuvre, sentez-vous que vous devez en faire plus pour attirer des ressources?
  • Oui! C’est très bien travailler chez CGI. Nous avons cette brochure dans laquelle on explique les avantages de travailler avec nous.
  • En avez-vous en français?
  • Non, nous n’en n’avons plus (c’est la 2ième journée du salon)
  • Donc, vous me suggérez de lire la brochure?
  • Oui, c’est ça
  • Merci (en prenant un beau crayon avec le logo de CGI).

J’ai lu la brochure, en anglais. Je dois avouer que le texte est bon. On a le feeling que CGI, c’est BIG and Powerful. Mais on a aussi l’impression qu’ils ont compris que ce ne sera pas facile d’attirer les meilleurs informaticiens que l’on désigne comme des membres, pas comme des employés. Pour le reste, on retrouve le discours habituel : partenariat, qualité, int.égrité, partage, intrapreneurship, respect, resposabilité sociale. La question que cette belle brochure en papier glacé ne répond pas est la suivante : CGI met-elle en pratique ce qu’elle écrit? C’est le défi de tous les employeurs majeurs…