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Exclu - Maestri : "Un moment important dans la saison"

Publié le 29 mars 2012 par Supra

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Défait à Bordeaux (18-17), le Stade Toulousain veut renouer avec le succès samedi (16h15) au Stade de France contre le Stade Français. Pour Yoann Maestri, ce choc des stades est un match très important, et ce malgré le quart de finale de Hcup qui approche.

 

Le groupe a-t-il digéré sa défaite à Bordeaux ?

Oui, on est passé à autre chose. En début de semaine on a bien parlé de ce match et maintenant on est tourné vers le match de ce week-end.

Vous avez quelques difficultés dans le jeu en ce moment, comment l’expliquez-vous ?

Sûrement par la qualité des adversaires qu’il y a en face. Là on est tombé sur une très bonne équipe de Bordeaux. Après, ce sont des périodes qui arrivent dans une saison, il y a des matches qui s’enchaînent plus ou moins bien. Ce sont les aléas d’une saison.

Les allers-retours des internationaux ont-ils été difficiles à gérer ?

Je ne sais pas, il faudrait le demander aux coachs. Moi je ne pense pas.

Guy Novès s’est de nouveau plaint des doublons qui faussent le championnat. Partagez-vous son avis ?

C’est sûr que ça handicape les équipes qui sont touchées. On en fait partie, comme d’autres. C’était aussi arrivé en début de saison pendant la Coupe du monde où on avait eu beaucoup d’absents.

Êtes-vous favorable à un passage du Top 14 au Top 12 ?

Oui, pourquoi pas. Il faudrait voir ce qu’il est possible de faire. Il faudrait que ce soit les dirigeants du rugby français qui le décident. C’est vrai que ça allègerait un peu le calendrier et on trouverait peut-être un peu plus de solutions pour contenter tout le monde.

Le Stade Toulousain n’est pas habitué à perdre deux matches consécutifs. Cela rend-il votre déplacement au Stade de France contre le Stade Français plus important ?

Il était important quel que soit le résultat du dernier match. Jouer face au Stade Français au Stade de France c’est toujours un moment important dans la saison.

Ne craignez-vous pas d’avoir l’esprit tourné vers Edimbourg ?

En tout cas ça serait une erreur parce qu’on se rend compte que tout va très vite et si on n’aborde pas les matches les uns après les autres on risque d’être déçu. Ce match est très important en championnat. On aura amplement le temps la semaine prochaine de penser au match d’Edimbourg.

Est-ce important pour vous de terminer premier de la phase régulière ?

Plus que la première place en elle-même, on veut avoir les meilleurs résultats possibles. On est premier et en tant que compétiteurs on n’a pas envie de lâcher. On est à l’abri de rien. Le classement se resserre. Toutes les cartes sont redistribuées à la fin de la phase régulière. Toulon comme Clermont n’est pas très loin de nous et on sait bien que ça peut aller vite dans les deux sens.

Que pensez-vous de cette équipe du Stade Français qui semble peu à peu retrouver son niveau ?

C’est une grosse équipe. On l’a bien vu au match aller où on avait eu pas mal de difficultés (victoire 18-15 de Toulouse, ndlr). On n’est pas surpris par leurs résultats actuels. On s’attend à un match difficile.

Le Stade Français possède la 3e meilleure attaque du championnat mais seulement la 12e défense. Peut-on s’attendre à un match ouvert ?

Je ne sais pas. Je pense qu’ils n’encaissent pas tant de points que ça à domicile, peut-être plus à l’extérieur. On verra samedi.

Y aura-t-il un plan anti-Contepomi ?

Non, on a surtout observé que collectivement ils étaient très bien. Il n’y avait pas à ressortir une individualité du lot. On s’est concentré sur leur jeu collectif et surtout sur le jeu qu’on allait pouvoir développer.

Quels ingrédients faudra-t-il mettre pour s’imposer ?

C’est toujours difficile de juger un match avant de l’avoir joué. Ce qui est sûr c’est que comme pour tous les matches de rugby il faudra mettre les ingrédients nécessaires pour faire le meilleur match possible, que ce soit au niveau de l’attaque, de la défense et de la discipline.

La saison dernière vous aviez subi une véritable correction (31-3) au Stade de France. Avez-vous un sentiment de revanche ?

On n’y a pas pensé mais c’est vrai que l’année dernière on avait chuté lourdement. Mais les choses ont pas mal évolué depuis et on est focalisé sur ce match qui approche.

Il n’y aura pas de duel Servat-Szarzewski, mais il y aura un duel Maestri-Papé. Que pensez-vous de Papé ?

J’ai eu la chance de faire le Tournoi et de jouer à ses côtés. Je suis beaucoup plus jeune que lui donc ce serait difficile de le juger. Il fait partie des meilleurs deuxièmes lignes de notre championnat depuis de nombreuses années.


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