Pascal Mainsant l'a dit
"Avec ses canines et son intestin grêle, le panda, un lointain cousin de l’ours, a un organisme de carnivore, avec canines et intestin grêle. Mais il est devenu végétarien et se gave de bambous pour se nourrir. «Il est dégénéré et a perdu tout instinct sexuel» observe Pascal Mainsant. Il est aujourd’hui en voie de disparition et la planète ne compte que 1.600 individus malgré les efforts qui sont faits pour le sauver. «Méfions nous du végétalisme» avertit Pascal Mainsant." (source)
Pascal Mainsant
Pascal Mainsant, fils d'un agriculteur-éleveur champenois, a été ingénieur de recherches à l'INRA. Ingénieur agronome, zootechnicien à IAE Paris Dauphine, sociétaire de “l'Académie de la Viande”, il est aussi un des principaux lobbyiste de la filière viande. Il a écrit "La viande voit rouge"..., à la plume et au sang frais disent les mauvaises langues. (Les mauvaises langues, ça n'existe pas, c'est très bon la langue.)
Le panda est un dégénéré, ok. Mais l'ours brun ?
Les propos de Pascal Mainsant ne devraient pas rassurer les éleveurs pyrénéens, adeptes de l'élevage sans (faux) filet, mais aussi d'agapes au saucisson de porc noir de Bigorre lors de leurs "moments conviviaux, pour défendre une montagne vivante".
Lors de ces grandes pastorâleries festives, les penseurs de l'ASPAP se défoulent sur fond de mythe de l'ours : l'ours "slovène", que dis-je, la "beste" responsable de l'ensauvagement des territoires, plus grand donc plus musclé (Blanc Bleu Belge) et plus foncé (des nègres !) a un apétit vorace. Il serait 100% carnivore, lui. Ce serait donc un fauve au sang riche épais et chaud, un améliorateur de race, un reproducteur à la libido importante, un priapique à la morale de Dodo la saumure, toujours "d'attaque"! (vu les articles hebdomadaires qui paraissent dans la Dépêche du Midi, rubrique Barège-Gavarnie). Il serait capable de redresser la barre (si j'ose employer cette image) de la courbe de natalité de la population d'ours dans les Pyrénées. D'ailleurs c'est ce qu'il fait. Ils seront bientôt 300 selon BBC (Bruno-Besche-Commenge)!
Si la théorie de Pascal Mainsant est vraie, l'ours slovène (Ursus triglavos horibilis) serait "male", tout le contraire de ses petits dégénérés d'ours pyrénéens (Ursus lassalus miserabilis), incapables de se reproduire. Tous des introvertis, dégénérés et consanguins, et cela, à force de ne manger que des végétaux et de faire des pointes en tutu dans les champs de myrtilles. D'ailleurs, l'ours pyrénéen a disparu ! C'est bien la preuve que Pascal Mainsant ne raconte pas que des conneries. CQFD.
Céline de l'Ourse
On comprend enfin pourquoi Céline Bara, candidate aux législatives dans la première circonscription de l'Ariège, star du porno avec 180 films à son actif dont les célèbres Star Trik, Baradoxal, Au nom du Fist, Anal addict, Enculator, Psychose Rectale et j'en passe... est, avec de gros arguments, pour l' « introduction massive d’ours et de loups dans les Pyrénées ainsi que la création d’une compagnie militaire spécialisée en charge de leur protection ». Elle est intéressée par le MAL ! Va t'elle dimanche, faire baisser Frédérique Massat(*), lui tailler des croupières et lui piquer ses électeurs, masculins et féminins, et oui!?Les ours slovènes devraient être élévés au grade d’"Officier du Mérite de l'Académie de la Viande" pour salut perpétuel au drapeau et pour services rendus à la France. Merguez et côtelettes pour tout le monde Histoire de redresser (encore) la baisse de la consommation de viande ovine en France.
Pascal Mainsant a aussi dit au Congrès mondial de la viande à Paris : «la viande a fait apparaître l’intelligence». On aimerait le croire. Merci la bidoche, et deux jours sans viande par semaine, pour commencer...
oOo
(*) Frédérique Massat : "Le retour de l'ours et des grands prédateurs au lieu de restaurer la biodiversité conduit au contraire à la faire reculer par l'embroussaillement, l'ensauvagement des espaces désertés par les troupeaux, la fermeture définitive des espaces." (extrait du texte de Frédérique Massat sur la défense des éleveurs) et "On n'aurait jamais du, en 2005, réintroduire des ours slovènes qui sont loin d'être menacés d'extinction puisque là-bas on a du en abattre des centaines tant ils étaient nombreux." Pour moi, il serait plus utile d'utiliser l'argent public de l'ours au profit des éleveurs qui, je le rappelle, entretiennent l'espace et facilitent ainsi le développement du tourisme durable dans nos montagnes."
Frédérique Massat est parvenu à placer durable : "développement du tourisme durable", ce qui n'est pas la même chose que développement durable du tourisme, ce qui n'est pas le cas cette année en Ariège, mais c'est sans doute à cause de ces ours au sang chaud qui font peur aux touristes trop...prudes.
L'ours bleu vivrait il en Ariège et non au Québec?
Demandons à Renaud Rutten, un liégeois. Avertissement pour Pascal Mainsant : "Ce n'est plus bleu, c'est saignant..."