Classées en fonction du nombre d’articles publiés au sujet de chaque état et proportionnellement à leur taille, ces cartes anamorphiques permettent de voir en quoi les organes de presse surinforme à propos d’un pays plutôt qu’un autre. Et la vue de ces différents graphiques rend des conclusions auxquelles l’on aurait pas forcément pensé de prime abord.
Tout d’abord, il est à préciser que les Etats-Unis ne sont pas (selon ces documents) surexposés comme on peut le penser. Néanmoins, il s’agit de presse et la même étude portée à d’autres médias aurait infléchi cette position. Par contre, il faut bien reconnaitre, que par rapport aux six titres étudiés dans ces schémas, la France dispose d’un poids médiatique considérable avec une très forte distorsion par rapport à sa géographie traditionnelle.
Crédité d’un très fort nombre d’articles, notre pays fait mine d’un très grand intérêt de la part de la presse étudiée. Un bémol néanmoins, sur le corpus constitué, trois titres sont français… On peut là encore présager d’un tassement du nombre d’articles dans une étude plus générale.
Enfin, l’exemple le plus marquant est sans conteste celui d’Israël qui dans l’ensemble des titres de presse étudiés se voit créditée d’une taille considérable, preuve d’une vraie focalisation médiatique.
Alors, on peut tout de même apporter un biais à ces résultats puisque l’information n’existe pas proportionnellement à la taille de l’état, malgré tout cela offre un nouvel outil d’interprétation du monde médiatique et des disparités auxquelles il se confronte (différence Nord / Sud flagrante).
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