De la terrasse du parking, les gastronomes friands de poulet tandoori ou de roussettes au lait de coco, attablés dans un restaurant-lodge entouré de savane, pourront admirer le pont-rail de l'avenue de la porte de La Chapelle. La photographie ci-dessus montre l'univers riant et profondément dépaysant dont ces heureux clients jouiront !!!
Dans les étages du parking, on développera une offre multicuturelle à base de danses des quatre coins du monde, histoire de faciliter la digestion des dîneurs et comme il s'agit d'une première mondiale, la mairie vient de lancer un appel à idées pour concevoir cet espace du bizness agro-alimentaire international.
Si vous avez des lumières sur le souk delanoesque, dépêchez-vous car vous n'avez que jusqu'au 13 juillet 2012 pour phosphorer selon le site de la mairie : voir en cliquant LA.
En regardant le document n° 2 du dossier municipal on apprend ( page 15 ) que l'échangeur BP/A1 restera en place, ce qui risque de défriser Daniel Vaillant, maire du 18ème (et candidat à la députation pour la 100000 année consécutive), qui milite pour la suppression du plat de nouilles que représente les bretelles dudit échangeur et ( page 16 ) que le pont-rail survolera toujours l'avenue de la porte de La Chapelle alors que depuis la présentation publique du projet gare des Mines -Fillettes en mai 2006, la mairie jure de l'enfouir sous terre.
Quant au document 3, il montre la vanité du projet gare des Mines- Fillettes dénoncée par Delanopolis, voir ICI .
Le Périph' a repris sa place ( page 9 ) il n'est plus dévoyé au nord, la dalle de couverture a disparu, il subsiste bien des velléités de bâtiments-ponts mais simplement pour ne pas avouer le fiasco de cette opération d'urbanisme délirante et mégalomaniaque.
C'est donc une reculade totale de Delanoë qui affirmait le 6 février 2012 dans sa communication au conseil de Paris sur la métropolisation des politiques parisiennes que le quartier intercommunal Gare des Mines – Fillettes illustrait la grande ambition de relier Paris et ses voisines et de faire table rase du périph'.
L'établissement public Plaine Commune a été mené en bâteau pendant 6 ans et il peut maintenant reprendre sa liberté et imaginer comme il l'entend le secteur Gare des Mines – Fillettes sans être tenu en laisse par la mairie de Paris
Quant aux Parisiens, ils régleront la facture des lubies de leur maire. Ils ont l'habitude. A propos : quand la Cour des comptes va-t-elle dresser le bilan financier du tramway T3 dont les travaux, dans une omerta quasi-totale, sont en train de ruiner Paris ?