Au premier abord, difficile de savoir ce qui se cache derrière cet énième projet… La dernière sortie de CLR, le label de Chris Liebing ? Loin de là. Le monsieur d’aujourd’hui est une légende, preuve en est il possède à juste titre son podcast resident advisor et nous sort de la zic mutante.
Locussolus est donc un aka de son altesse DJ Harvey. Pour ceux qui l’ignore encore, on parle ici d’une véritable légende du diggage de vinyles, ambassadeur d’un clubbing différent, et accessoirement d’un fou de sonorités étranges et autres kraut-rock polonais. Et pour ceux qui douteraient encore du cachet de mon cousin au cheveux long, sachez que le podcast dont je parle trois lignes plus haut chez RA est un de mes classiques all time. Un trip de malade.
Lui et trois compères nous ont déjà régalé d’un premier album sorti en juin 2011 chez International Feel (label uruguayen qui héberge encore cette nouvelle release), chaleureusement salué par les critiques. Un bordel ordonné de samples et de collages -mais pas que- cohérents et déjà classiques.
Berghain est le résultat de l’expérience de l’américain dans le club berlinois. En résulte un crossover de style, où un arpégiator et un kick nous tiennent en haleine le long d’un morceau attaqué de part et d’autre par basses et claviers discoïdes. Les amateurs adoreront et seront, comme moi, curieux de voir le résultat sur les gros Fuktion One du club et ainsi que ses habitués. Car le titre est une vraie bombe en son genre, pas facile d’accès pour l’auditeur lambda (peut être un peu trop dj tools), mais qui une fois apprivoisé s’avère être du kiff.
Telephone l’est déjà plus (accessible). Pop et disco se rencontre dans un florilège de samples en tout genre. Solo de gratte parfois (le finish de dingue), vocale souvent, et claviers toujours. Surement un trip du quator en mode west-coast clubbing, dans le pur style de Harvey.
C’est donc toujours chez International Feel, ça sors début juillet et pour une fois on va faire un peu de pub pour pitchfork en vous permettant d’écouter ça en streaming sur leur site.
Extrait dispo chez Pitchfork