L'Europe va devoir voler au secours de l'Espagne et surtout de ses banques : Bankia, Santander, Banco Pouplar qui sont en grande difficultés necessitent une injection de plus de 60 miliards, sans attendre la fin du mois.
Soit le Fonds de secours verse directement ces 60 milliards d'euros à l'Etat espagnol; soit il les injecte directement dans les banques malades, une solution dont ne veut pas l'Allemagne. Or le gouvernement, par crainte de perdre sa souverainteé refuse pour le moment toute aide directe. Il est vrai que cette aide s'accompagnerait comme pour le Portugal, l'Irlande ou la Grèce d'une mise sous tutelle budgétaire, les créanciers voulant s'assurer que les bonnes réformes sont engagées.
Plus le temps passe, plus le plan de sauvetage sear douloureux. D'un côté Madrid ne peut pas renflouer seule ses banques,de l'autre le gouvernement de Mariano Rajoy ne souhaite pas se voir traiter de la même façon que la Grèce.
Pendant ce temps, le tissu économique est fragilisé et la situation se complique pour des milliers d'entreprises.
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