Il voulait sa dernière demeure sur Mars. «Si la vie disparaît sur Terre, nous pouvons la trouver sur d’autres planètes. Les voyages dans l’espace nous rendront immortels.» disait-il à un journaliste du Monde en 2007.
L'homme était discret, il avait pourtant de quoi se faire valoir. Son oeuvre foisonnante, riche et dense ne se résume pas aux deux titres qui viennent à l'esprit à son évocation : "Farenheit 451" et "Chroniques martiennes". Incursions dans le théatre et implications actives dans l'univers du cinéma et participations fortes pour la TV. Le web bruisse des hommages qui lui sont rendus et sa biographie fleurit partout, il serait inutile d'en rajouter.
Devenu, immortelles poussières d'étoiles, il aura tout loisir de rencontrer les Martiens. Bon voyage monsieur Bradbury.