"Ensuite on s'est raconté des trucs de sœurs. Je passe cette scène-là. Il y a trop de codes, de raccourcis et de hennissements. Et puis sans le son ça ne rend rien. Les sœurs comprendront."
Simon, Garance et Lola, « trois frères et sœurs devenus grands » se rendent par devoir familial à un mariage. Sur une impulsion, ils décident de s'enfuir pour rejoindre leur quatrième élément ; Vincent.
Anna Gavalda nous offre une lecture pour une unique soirée. Une belle soirée gavaldesque où l'on pourrait inviter son ou sa ou ses frère-s et soeur-s. Et si on est enfant unique, ceux ou celles du cœur, que l'on a choisi pour la vie. Organisez une virée à la campagne pour lire à voix haute au son des crickets et à la lumière des étoiles. Faites un feu pour les passages qui vous renvoient à votre propre famille, nostalgie ou mauvais frissons, il y a de la place pour tout le monde dans L'Échappée belle !
Le genre de fugue que l'on aimerait bien pouvoir s'offrir au moins une fois dans une vie. Un petit moment précieux à garder comme un trésor. Hélas trop fugace à mon goût. Beaucoup de lecteurs le lui reprochent. Trop peu de pages, le mot gavaldien vaudrait cher. A mon sens, qu'importe ! Des mots qui ont le pouvoir de me requinquer, qui rapicolent comme on dit chez moi, qui me donnent envie de retrousser mes manches, qui me font penser que la vie est belle, ça n'a pas de prix! Anna, revenez-nous vite !