Gros succès pour l’adaptation de la pièce de théâtre LE PRENOM, mise sur écran par la même équipe (ou quasi). Alors oui, c’est bobo-bourgeois à souhait et pas transcendant côté mise en scène, mais c’est drôle et bien joué. Ce qui manque en ce moment dans pas mal de comédies…
LE PRENOM est une anecdote, un morceau de soirée, un souvenir. Un futur papa refuse de dévoiler le prénom de son enfant à venir, jusqu’à céder à la pression familiale réunie chez sa sœur, et de choquer tout le monde. De ce postulat qui n’occupe que la première demi heure, De la Patellière et Delaporte en tirent un film sur les conventions, les a priori et une légère hypocrisie ambiante. Oh, rien d’extraordinaire, n’y cherchez pas une somme de philosophie à deux francs, mais ce PRENOM a le ton caustique et les comédiens qu’il faut.
Certes on baigne en pleine nouvelle bourgeoisie, entre l’appartement huppé parisien, le prof, l’avocat et l’agent immobilier du 16e, mais LE PRENOM ne joue pas là dessus. Plutôt sur de bons vieux sentiments (franco-français?) qui nous habite tous, ou presque. De réactions attendus en évènements en chaîne, voilà une adaptation très théâtrale (quasi huis clos) qui prête à rire devant les mésaventures d’un Patrick Bruel pris à son propre jeu. Les autres comédiens, face à lui, sont impeccables.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble