Vous pensiez notre petit rendez-vous hebdo mort et enterré, mh? Ces dernières semaines j’ai dû mettre les bouchées doubles sur un mandat de rédaction plutôt intense qui consistait justement à rédiger des vignettes musicales. Disons que j’avais pas trop le goût de passer le peu de temps qui me restait à écrire sur les nouveautés.
J’ai quand même filtrer les nouveautés pour mon simple plaisir au cours des deux derniers mois au fur et à mesure de leur sortie et je vous propose une série de 5 billets sur 5 jours consécutifs pour vous rattraper dans vos achats. À noter que les albums ne sont pas présentés en ordre chronologique. Enjoy! ;)
Beach House
Bloom
La plupart des critiques ont déjà réservé Bloom pour leur top 10 de fin d’année. Faut dire que le duo Victoria Legrand / Alex Scally jouit d’une maudite belle presse depuis leur tout premier album mais la raison principale est que Beach House est à peu près incapable de faire fausse route. Bloom est une autre fort jolie réussite de dream pop apprêtée à la sauce indie.
Harmonicraft
Déjà quatre ans se sont écoulées depuis la sortie du badass Meanderthal, si on exclut l’intermède Songs for Singles en 2010. Le mélange stoner rock, sludge et metal du band floridien est toujours aussi percutant et inspiré. Encore trop méconnu.
Among the Leaves
On a beau dire que Mark Kozelek est prolifique, moi j’ai l’impression qu’il fait avec Sun Kil Moon la même chose qu’il faisait avec les Red House Painters ou en solo. Ça demeure du folk assez dépouillé et introspectif qui finit par tourner en rond.
Other People’s Problems
Le contenu du premier album de ces Londoniens se situe quelque part entre hip hop et downtempo et s’avère généreux en échantillonnages. Le résultat est plutôt plaisant mais laisse cette impression qu’on aura oublié assez rapidement.
Dr Dee
On est prêt à suivre l’ex-leader de Blur à peu près partout (voir surtout Gorillaz et The Good, the Bad & the Queen). Sommes-nous prêt à le supporter dans ses projets d’opéra? Dr Dee est inspiré de la vie du mathématicien du 16e siècle John Dee et a été proposé à Albarn par le célèbre bédéiste Alan Moore. Pas entendu mais ça semble plutôt académique.
Diver
Lemonade a pris une orientation plus pop par rapport à l’album précédent, qui était davantage orienté vers le dance. On parle beaucoup de cet album dans les blogues spécialisés et je ne comprend pas trop. Un peu trop cheesy à mon goût.
Shallow Bed
Je n’avais pas vu arriver cet album qui s’est avéré une belle surprise. L’indie rock de Dry the River vise le ventre autant que la tête, un peu à la manière de Shearwater et Elbow. C’est à la fois riche et très mélodieux, et l’intensité est constamment maintenu. À se procurer.
Let It All Out
Quelques jours avant la sortie de Let It All Out, j’écoutais l’émission de Claude Rajotte à Musique Plus où l’animateur avouait n’avoir vraiment pas aimé le nouveau Plaster. Déception!! J’avais pourtant beaucoup aimé le premier album du trio montréalais. J’ai quand même acheté le nouveau. Finalement c’est très bon! C’est en général moins complexe que First Aid Kit mais les grooves sont contagieux et la production est top.
Strangeland
Désolé Keane, un seul Coldplay suffira. Il me semble avoir déjà apprécié leur musique mais là c’est un peu too much. Bonbon.