L’auteur achève son livre sur une prédiction sinistre :
« Quand une culture peu sûre d’elle, malléable et relativiste, rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes, c’est généralement la première qui change pour s’adapter à la seconde ».
La culture peu sûre d’elle-même, c’est celle de la civilisation européenne scindée en deux, partagée entre le rejet de l’héritage religieux et la fierté de ce legs, entre « la patrie charnelle » et la « patrie substantielle » de BHL, qui substitue « à la frontière de nos pays », « la frontière des droits de l’homme ».
Mais l'espoir existe :
En revanche, une autre Europe, sûre d’elle-même, l’auteur le reconnaît, « une Europe unie n’aurait rien à craindre de l’islam ».
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