Morales continue sa démonstration : « il y a des changements majeurs qui se sont opérés en amérique latine depuis une décennie. L’époque où un coup d’état était organisé par les américains pour sauver un pays d’amérique latine d’un tyran est désormais résolue. Nous avons besoin d’une organisation qui défend les droits de l’amérique latine et des Caraïbes. Ce n’est plus le moment de penser à seulement l’amérique pour les américains. »
Enfin, il conclut : « des changements majeurs sont nécessaires au-delà de l’OAS. S’il n’y a pas de modifications effectuées en profondeur, l’OAS s’éteignera au service de son empereur. » Morales défend cette thèse depuis l’ouverture de l’assemblée générale dimanche dernier, en Bolivie. Il en a également profité pour soutenir l'Argentine qui réclame toujours de récupérer les Iles Malouines.
Gilbert Speed