Zombies, vous avez dit zombies ? Alors que les faits divers sordides s’enchaînent depuis quelques semaines Outre-Atlantique, les amateurs de frissons ne peuvent s’empêcher d’y voir un signe de fin du monde, d’apocalypse ou bien les prémisses d’une invasion de zombie… Avant de sortir les machettes et les fusils à pompe du placard, votre Martine inspecte de près ces mangeurs de chair fraîche.
Un virus sur la Côte Est ?
Tout chasseur de zombie qui se respecte doit avoir une carte précise et actualisée pour connaître les zones de contagion. A priori, les vacances en Floride, c’est pas une bonne idée pour le moment. Le 26 mai, un mec – nu – tente de manger le visage d’un passant à Miami avant de croquer à pleines dents dans le cou et la face d’un second. Tout en mâchouillant, le cannibale essaye alors de crever les yeux de sa victime.
Le lendemain, un anesthésiste, le docteur Bird tente de cracher du sang sur les flics qui sont entrain de l’arrêter, à Hollywood. Si ça c’est pas une tentative de contamination, je n’y connais rien… Personne ne peut contrôler le bon médecin, aujourd’hui fou de sang, alors qu’il était “normal” avant de monter dans sa voiture !
Si c’est pas un bon zombie bien comme on les aime, ça ?!
Dans le Maryland, un étudiant dévore son colocataire. Plus Hannibal Lecter que Zombieland, il le tue avant de manger son coeur et une partie de son cerveau. Ces quelques cas sont suffisants pour créer une psychose chez quelques uns.
Le Centre de contrôle des maladies (CDC) aux Etats-Unis a utilisé ce phénomène pour sensibiliser la population aux situations de catastrophes. Grâce à l’analogie des morts-vivants, elle a mis en place une camapagne de com’ façon Resident Evil.
Derrière ces drôleries, tout vivant bien préparé doit garder en tête que des cas de zombifications existent chez les fourmis ! Au Brésil, des champignons prennent possession des fourmis , contrôlent leur esprit pour disséminer leurs pores.
Attention, la science commence même à se mêler du phénomène. Selon Samita Andreansky, virologue à l’Université de Floride de Miami, en combinant le virus de la rage avec un virus de la grippe mutée, on pourrait jeter les bases d’une pandémie de zombies. Bref avec la carte, les données scientifiques et le kit de survie, n’importe qui est prêt à survivre à une attaque de zombie…