Pretty Little Liars // Saison 3. Episode 1. It Happened That Night.
Si l’on est un minimum fan de films d’horreur, on a tous vu Souviens Toi l’été Dernier. Et souvent, quand je regarde Pretty Little Liars j’ai l’impression de retrouver cet excellent slasher (peu importe ce que peuvent penser les critiques). La série est loin d’être parfaite et je suis le premier à en dire du mal quand elle se repose sur ses intrigues amoureuses aussi pelées qu’une tomate, mais voilà, elle a le mérite de nous offrir également des intrigues suffisamment efficace pour que l’on reste cloué face à son écran et que l’on regarde. Le principe de Souviens toi l’été Dernier est repris dans cet épisode mais à la sauce Pretty Little Liars évidemment. L’introduction de l’épisode nous offre une petite soirée entre copine (sur fond d’un « tube » has been de Rihanna, mais passons), où toutes ces amies se bourrent la gueule (vulgaire mais clair) et vont s’endormir comme des loirs. Evidemment, Emily se retrouve à jouer la somnambule (ou plutôt la fille paumée, c’est au choix) et face à la tombe, vide, d’Allison De Laurentis. Où est le corps ? Pourquoi Emily ne se souvient de rien ? La réponse est assez rapide, d’autant plus que la fin de l’épisode permet le retour en grandes pompes de … -A-. Tout ça m’excite déjà.
5 mois après les évènements de la saison 2, il fallait tenter de trouver quelque chose de nouveau à raconter, ce qui est difficile dans le contexte si particulier de Pretty Little Liars qui fonctionne sur –A- et presque rien d’autre. Mona n’était pas la vraie –A- et le cliffangher de fin nous l’apprenait sans nous l’apprendre. L’enchainement des rebondissements de Pretty Little Liars me fait toujours penser aux slashers movie de mon adolescence (je parle de ça comme si c’était il y a des années mais bon, tout le monde sait que c’était presque hier). Lors du final je vous parlais de références à Scream ou encore à Prom Night. Le contexte de « It Happenned That Night » c’est évidemment celui de Souviens toi l’été Dernier où les filles tentent de faire croire qu’elles n’étaient pas là devant la tombe d’Allison ce soir là, mais dans la cabane dans les bois de la famille Hastings. Le rythme de cet épisode est assez bon, et a contrario d’un Teen Wolf qui voulait trop en dire, Pretty Little Liars en fait suffisamment. On découvre également qu’Hanna rend des visites à Mona à l’hôpital psychiatrique. Je ne suis pas sûr de l’intérêt de ces scènes mais cela permet encore une fois de faire révélation aux films d’horreur.
On a tous vus des films où l’on revoit un personnage du film précédent afin de trouver des réponses et donc avancer plus vite dans l’histoire ? Ok, le procédé est différent dans Pretty Little Liars, mais c’est ressemblant. Bref, Mona et Hanna cela peut donner quelques bonnes choses, de même que la relation qui se dessine entre Wren et Hanna. Ah oups, vous ne l’aviez pas vu venir ? Ce que j’ai également aimé dans cet épisode c’est la crise de panique d’Aria dans les toilettes du lycée. Digne des meilleures séries B, cette scène est déjà anthologique. J’ai tout simplement adoré. Côté mystère, Garrett tente de parler à Spencer (avant que la conversation ne tourne court et surtout qu’il ne puisse plus jamais parler).Il sait qui a volé le corps d’Allison, et il pourrait l’aider en échange d’un avocat : sa super héroïne de mère, meilleure avocate du comté. Je ne sais pas trop ce qu’il faut attendre de la suite autour de Garrett, mais je le vois mal rester en vie très longtemps. Quant au reste, Lucas est devenu le sosie mortifère de Luka Magnotta et son regard noir/pervers. Lucas est un personnage qui ne m’intéresse pas. A chaque fois que je le vois, je vois le boulet des Dalton dans Lucky Luke. C’est vous dire l’intérêt que j’ai pour le personnage.
Le fait qu’il tourne du côté obscur de la force (je ne cite pas volontairement Star Wars, je déteste) me déplait. J’aurais largement préféré qu’il meurt bêtement, un peu comme dans un Destination Finale. Toby et Spencer sont toujours dans leur phase d’abstinence. Je ne comprends pas trop Toby. Ce personnage est gentil mais voilà, il va falloir qu’il passe à la vitesse supérieure avec Spencer et vite. C’est une vraie Lamborghini sur le point de faire le grand schlem. Caleb et Hanna, c’est toujours une histoire qui roule mais qu’est ce que c’est niais (la liste de course ? easy). Ezra et Aria ? Il y a toujours du bon mais disons qu’il ne se passe pas grand-chose. Les deux personnages n’arrivent plus à me passionner comme durant la première saison. Un peu comme un amour de vacances. Un été et puis… plus jamais. Quant aux adultes (car il y en a aussi), Byron et Ella décident ENFIN de divorcer. Il était temps qu’ils se disent au revoir. Si cela pouvait apporter de la discorde dans les relations avec leurs enfants : d’un côté Ella, la mère poule qui n’a rien contre la relation d’Aria avec Ezra, et de l’autre le père qui est autoritaire et frappait son fils.
Note : 7/10. En bref, un solide retour malgré quelques incohérences logiques et quelques intrigues ennuyeuses. Le meilleur slasher de l’été est de retour. Qui pour une bouchée ?