Que faire avec un sari : pourquoi pas un pyjama !

Evidemment, pas dans un sari de soie, comme celui que je porte sur cette vieille photo - j'avais 50 ans, le bel âge à l'époque....

Non, dans un simple sari de tous les jours, en mousseline de coton, et à l'aide du patron May de Citronille, raccourci aux manches (pas assez de largeur disponible) qui en fait est celui d'un kimono japonais. Tout cela reste bien dans le ton de ma fascination pour les cultures asiatiques.

Les bandes d'encolure et les ceintures sont taillées dans le droit fil, c'est le corps du corsage qui lui, est dans le biais, et en un seul morceau dos et devants croisés.

Pour allonger un peu les manches, j'ai rapporté des bordures tissées de galon brillant, en utilisant la lisière pourpre. Une couture endroit contre endroit, surfilage des deux bords de la couture ensemble, rabat au fer puis surpiqure sur l'endroit. La finition est impeccable. J'ai fait la même chose aux bas des jambes du pantalon.

Le patron de celui-ci est aussi  un modèle Citronille, issu du livre Coton, lin et Liberty,(Page 56) mais sans les poches. Pour ma taille (un bon 42) les tailles préconisées par Citronille tant pour le haut "May" que pour le pantalon sont conformes.
Pour une fois, on ne nage pas dedans.

Pour le pantalon, j'ai pu raccourcir le haut en élargissant la taille au niveau de l'élastique glissé en coulisse. Mais attention, avec un tissu identique à l'envers comme à l'endroit, il convient de bien repérer les parties devant et dos des jambes : elles ne sont pas identiques, et gare à celle qui coupera puis coudra deux jambes orientées du même côté comme moi : il faut découdre, retourner et recoudre !

Je ne sais pas, comme le Capitaine Haddock, si je dormirai avec les ceintures nouées devant ou dans le dos ...Cruel dilemne !

Et, dans la foulée, j'ai cousu trois petits bandeaux serre-tête pour Apolline ...

Maintenant, je peux ranger mon attirail de couture !