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Le Salon du Golf Paris 2008

Publié le 19 mars 2008 par Brigitte Contois
C’est d’abord une riche expérience de monter et tenir un stand sur un salon. Ensuite, le salon du golf permet de confirmer ou d’infirmer les craintes et les espoirs du marché du golf en France.
Vendredi, journée des professionnels, 3 500 entrées selon Assous ou la Vérité si je mens, comprenez par là, « les syndicats ont vu 35 000 manifestants et la police 4 000 ». Bref, vendredi, les allées ressemblaient à un encéphalogramme de la belle au bois dormant où chaque bip était un individu au pas perdu dans l’allée. Samedi et dimanche, plus de monde, 13 000 et 17 000 selon Assous (Verité si je mens 2, prenez « lenôtre » comme chiffre). Lundi équivalent à celui de dimanche avec option 3ème âge. Représentation du public parisien, chalands juste pour voir, à la recherche du bons plans, du gratuit, du concours qui envoie en vacances sinon rien d’intéressant d’un public apathique qui ne recherche ni l’innovation ni l’intérêt nouveau. On y voit même de l’escroquerie avec esbroufe sur la monnaie rendue et une dame même s’est enfuie avec mon M&Ms distributeur golf en prétextant vers la sortie qu’elle allait nous le payer. Et dire que ce genre d’erreurs de la nature joue au golf !!!???!! Beurk, beurk.
Le principal intérêt était de nouer les contacts entre stand et professionnels. Certes beaucoup font des stands de l’illusion avec des pros non formés sur le matériel, des fitting bidons où le fitter garde son téléphone collé à l’oreille ou la formation sport-études internationale organisée par un pro ne parlant pas un mot d’anglais. Bref, certains seront beaucoup déçus comme cet Américain qui a constaté que le marché du golf en France était ridicule au niveau de la taille du salon, le type de stand et le public par rapport à celui de Münich ou aux States. Les directeurs de golf ne se sont pas déplacés et les golfeurs présents étaient prêts à faucher n’importe quoi. Porte de Versailles se tenait une sorte d’arène où tous étaient vendeurs mais sans acheteurs. Je riais intérieurement de ceux qui me prenaient de haut comme cette copie de Nadine de Rothschild aux cheveux grillés par la teinture rousse et le rouge à lèvres collant sur son dentier qui voulait des dotations et des sponsors pour sa compétitions. Il y a eu de bonnes surprises comme des golfeurs belges se déplaçant, des inventeurs de toute sorte avec leur brevet, des gens ouverts qu’ils soient du sud de la France ou professionnels du tourisme. Des excellentes surprises comme Laurent C. et Matthieu D. lecteurs assidus de mon blog avec qui j’ai eu plaisir à converser. Le salon a permis de faire rencontrer des gens qui n’auraient pas eu l’occasion de se voir, un travail en commun, des coups de main par ci ou par là, c’était le but finalement.
Enfin, il y a la vie off du salon, avant ou après la fermeture des stands, les installations ou désinstallations des stands, les courses de segway ou de vélos électriques et les petites bouffes. Il y l’ami le coach qui va sonder Delamontagne ou Sandolo pour comprendre leurs motivations. C’est amusant d’avoir le reporting après.
Ce salon est comme une vie où on se côtoie comme aux rangs d’une galère. À l’issue des 4 jours, on est des zombies, mais on regrette que ce soit déjà fini.

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