Une intro 106 en grande pompe le temps de pénétrer dans cet univers Supermen Loveresque, puis Elliot nous file son Uppercut et c’est parti. Un Hula Hoop qui te prend par la main et t’embarque de gré ou de force sur la piste de danse; Avalon ou l’Art et la manière de hocher la tête sur des nappes de synthé calibrées avec minutie. Ou encore Starlighter qui date de 2009 et ferme ce LP, sonnant aujourd’hui comme une promesse de futures retrouvailles. Et ça tombe bien, on en redemande…
En bref, Juicy Lucy c’est 40 minutes d’une sieste à l’ombre d’un parasol, soleil doux et brise légère en option. Certes on ne dansera pas sur certains morceaux, plus lounges, comme St Pétersbourg; mais l’ensemble forme un horizon coloré, solide et homogène qui s’enchaîne à merveille. Le genre de compositions qui peuvent faire apprécier à tout un chacun les ressources mélodiques que la musique électronique porte en elle et permet.
Ah oui, et le remix d’A.N.D.Y. pour finir la balade, cut-up vocaux sur fond de percussions, c’est le genre de cadeau qu’on ne refuse pas.
Breakbot fait peut-être bien de sortir son album pour la rentrée prochaine, car Jupiter signe ici un premier petit bijou d’électro-funk qui n’a rien a envier aux plus grands noms du genre. Que de louanges donc pour ce LP mais hé, on ne va pas cracher sur ce qui est bon ! À écouter dans un bon casque, que les superbes basses juteuses vous envahissent tendrement les tympans.
Je ne connais pas le prix du bonheur ; mais je sais que 7 euros vous en procureront pendant 40 minutes.
♪ Ouh baby, I need a Boogieman ♫
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