Les modalités techniques d’une telle offre ne sont pas encore connues. Généralement, elles impliquent un dispositif de gestion des droits numériques, ou DRM, de façon à ce que l’utilisateur ne puisse plus écouter les titres téléchargés une fois que son abonnement a expiré.
Apple tenterait de négocier deux formules différentes. La première impliquerait que l’utilisateur paie entre 7 et 10 dollars par mois, pour un accès ilimité au catalogue proposé. Il perdrait l’usage de la musique téléchargée dès qu’il décide d’abandonner cette offre.
La seconde, totalement inédite, prévoirait un accès permanent au catalogue des maisons de disque partenaires ! En acceptant de payer un supplément, qui pourrait être de l’ordre d’une centaine de dollars, à l’achat de son iPhone ou de son iPod Touch, l’utilisateur aurait la possibilité de piocher à volonté dans le catalogue offert, la musique restant accessible et acquise tant que l’appareil est encore en service.
En admettant qu’Apple parvienne à convaincre les maisons de disque de mettre en place un tel accord, rien ne dit que cette offre serait accessible en Europe et en France. Ce type de contrat est souvent négocié pays par pays, et Apple commencera sans doute par tester son efficacité sur le sol américain. De nombreuses questions, comme la possibilité de transférer ses titres vers un ordinateur ou un autre baladeur, restent par ailleurs en suspens.
Le plus étonnant dans tout ça est sans doute que Steve Jobs a toujours décrié le modèle de l’abonnement, en indiquant que celui-ci ne convenait pas à la musique numérique, et qu’il valait mieux vendre les chansons fichier par fichier que de proposer des accès illimités. Les temps changent ! ;-)