Magazine Culture
Vendredi 1er juin :
Après un réveil mouvementé tardif et un rapide bain de mer dans une eau à plus de 20° face au site, cette deuxième journée commence de la meilleure façon qui soit avec la prestation d’ Other Lives dont on a beaucoup aimé le Tamer Animals chez Babylone. Et bien ça marche aussi très bien sur scène, avec des morceaux que l’on commence à bien connaître et une très belle installation à base de contrebasse, violons et projections vidéo. Nous sommes conquis.
Changement de décor pour apprécier Girls sur la scène Vice à l’autre bout du site. Aidés par trois solistes caribéennes et une décoration pour le moins florale, le groupe britannique plus blanc que neige dont on a aussi beaucoup aimé le pas si vieux Father, Son, Holy Ghost déroule ses morceaux pop printaniers sans fausse note et continue de nous emballer.
Histoire de se changer les idées, quoi de mieux qu’Afrocubism, collectif cubain/malien, pour faire bouger un peu nos corps. Ca change de tout cet univers indé et ça rappelle fortement la prestation de Quantic quelques jours avant.
Après c’est quasiment la tête d’affiche The Cure qui va s’emparer de la San Miguel pour trois bonnes heures et livrer un show marathon retraçant une très grande partie de la discographie de l’ébouriffé Robert Smith. N’ayant jamais été grand fan du corbeau, j’apprécie cependant quelques morceaux au dessus du lot ("Want"), sans être pour autant capable de tous vous les citer. Après le concert tient la route et les fans sont aux anges, c’est sûr.
C’est encore pour faire plaisir à ma charmante accompagnatrice et collaboratrice que l’on se dirige vers la Mini (oui on dit comme ça au Primavera) pour entendre M83 et son inévitable "Midnight City" qui a le mérite d’enthousiasmer les foules. Leur show sera très ludique, très dansant, et conforme à ce que l’on pouvait en attendre. Se creuser une place jusqu’aux premiers rangs permettra à chaque fois de se rendre compte de la ferveur catalane.
Enfin, on terminera la soirée par The Rapture qui fait aussi son petit effet. C’est simple et efficace, et ça se conclue en un énorme climax au moment d’un "How deep is your love" à n’en plus finir. Bonne nuit et à demain.
A lire aussi : Primavera Festival de Barcelone 2012 - Jour 1/3