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Turkish Rocky

Publié le 06 juin 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: action
année: 1985
durée: 1h20

l'histoire: Lors d'un grand tournoi de boxe, le représentant de la Turquie perd après avoir été drogué à son insu par les managers de son adversaire. Il va alors s'entraîner sans relâche pour prendre sa revanche. 

La critique d'Alice In Oliver:

Pour ceux qui suivent régulièrement ce blog, ils connaissent forcément le cinéma turc et ses nanars copiant les gros films à succès.
Je ne reviens pas sur les titres majeurs pour les avoir évoqués plusieurs fois sur un certain nombre de chroniques.
Toujours est-il que Cetin Inanç s'est taillé une certaine réputation dans le monde du nanar grâce à Turkish Star Wars.

Le cinéaste turc est de retour et s'attaque au mythe de Rocky Balboa avec ce nouveau titre, donc, Turkish Rocky, réalisé en 1985.
Le scénario est pour le moins stupide. Attention, SPOILERS ! Lors d'un match de boxe, Serdar se retrouve opposé à un certain Maurizio Martina.
Serdar mène évidemment les débats. Les managers de Martina décident alors de remplacer l'eau de Serdar par un puissant sédatif.

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Martina reprend l'avantage et envoie Serdar au tapis. Ce dernier est humilié devant sa famille, ses amis et le pays tout entier.
Qu'à cela ne tienne, Serdar a bien l'intention de prendre sa revanche et suit un entraînement intensif. C'est d'ailleurs le moment le plus fendard du film.
Prêt à en découdre avec son adversaire, Serdar court régulièrement (avec des images accélérées à la clé, histoire de nous prouver que ce boxeur est exceptionnel).

Pour le reste, on retrouve évidemment certains éléments du film original, à savoir la fameuse musique de Bill Conti version cacophonique.
Sur ce dernier point, Turkish Rocky reprend également la bande originale de Rocky 3 et du premier Rambo. Un vrai carnage dans les règles !
Le jeune boxeur tombe également amoureux d'une Adrienne turque. Hélas, cette dernière est loin de posséder le charme et le talent de Talia Shire, donc, l'actrice originale de la saga.

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Les combats sont à se pisser dessus et constituent les meilleurs séquences du film ! Visiblement, Serdar et Maurizio Martina ne savent pas boxer, et ça se voit ! Montage bordélique, coups dans le vide et cris hystériques font partie du menu fretin. Encore une fois, Cetin Inanç nous offre une bouserie à la mise en scène épileptique et parfois incompréhensible. Ainsi, le film peut passer d'une baston minable dans la rue à un match de boxe sans crier gare.
Un grand moment de solitude ! Mais encore une fois, Cetin Inanç est fidèle à son cinéma. Bref, sans pour autant rivaliser avec Turkish Star Wars, qui reste le sommet du genre, Turkish Rocky reste une valeur sûre et un nanar indispensable pour les amateurs de boucherie cinématographique dans les règles.
En un sens, c'est presque du grand art !

Note: impossible de foutre une note à ça !
Note nanardeuse: 18.5/20


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