Un professeur américain me disait qu’il avait cru que j’étais
un Américain traduit en Français, en lisant un de mes livres. Mais, alors,
pourquoi ce type d’ouvrage se vend-il à des centaines de milliers d’exemplaires
aux USA, voire des millions !, mais pas ici ?
Et les journalistes :
pourquoi agitent-ils des gousses d’ail et des croix en argent quand j’apparais ?
Pourtant ne viens-je pas leur dire que l’optimum économique est forcément
humain ?
Après dix ans de réflexion j’en suis arrivé à penser au
Vilain petit canard.
Le Vilain petit canard a été un des premiers disques de mon
enfance. Curieusement, je n’en ai jamais entendu la fin. Les souffrances du
canard m’étaient insupportables.
Je pense qu’il en est de même du Français. Il ne peut supporter qu’on lui parle d’entreprise. Et encore moins qu’on lui dise qu’elle peut
faire le bien. C'est culturel.