Hello everyone! Bon, oui, je l’ai regardé hier, et savez quoi? J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Un film où both Tom et Benedict Cumberbatch meurent, c’est de la torture sur grand écran. Enfin, petit, dans ce cas-ci.
I hate Steven Spielberg. Cheval de guerre est devenu mon second sur ma liste de ses films que j’aime le plus. Après La liste de Schindler, que rien ne pourra égaler.
J’aime pas les films où y a des animaux qui meurent. La preuve, j’adore le film Alexandre d’Oliver Stone, mais je zappe toujours la fin, vous savez, quand Bucéphale se fait embrocher? :’( Bref, une scène des plus horribles, avec des (faux) cadavres de chevaux un peu partout devant les mitrailleuses allemandes, moi, je pleure. Hard.
Je ne sais pas qui est ce jeune homme qui joue Albert, le meilleur ami de Joey, le chevalinet héros du film, mais il est doué le gamin. J’en viendrais presque à apprécier cette histoire qui n’a ni queue ni tête où il va faire une dépression quand son cheval est vendu à Lokinet d’amour.
Tiens donc. Bizarre, cette apparition rousse et canonissime en uniforme de la cavalerie anglaise, avec une épée au côté et une casquette d’officier vissée sur la tête. Ouais, inutile de sauter ces lignes parce que je vous embête, la réponse est oui, j’ai gloussé de plaisir. Inutile aussi de préciser que Tom y joue là son meilleur rôle. Et je pèse mes mots. La scène où il regarde la mort en face m’a brisé le coeur. Au propre comme au figuré.
Cette mort d’ailleurs, encore plus horrible quand on y pense. Je me demande si Steven savait le nombre incommensurable de fangirls que Tom a amassé ces derniers temps, parce que le fait de ne pas montrer son corps transpercé de balles Bosch, et de juste montrer Joey passant les lignes ennemies sans cavalier, c’est un coup à nous refiler une dépression carabinée. En tout cas, rien que d’écrire ces lignes, je pleure. Sans rire.
Benedict est lui aussi magistral. Sa moustache ne sert pas à grand chose à part lui donner l’air con, mais il joue tellement bien les enfoirés qu’on lui pardonne son look chelou. Sherlock ayant ici un rôle plus que magistralement idiot, vu que le Major se dit tout à fait logiquement qu’une cavalerie armée d’épées viendra facilement à bouts d’un régiment allemand armé jusqu’aux dents de pistolets automatiques et de mitrailleuses. Mais oui. C’est de sa faute si Tom est mort. J’aime bien donc l’évocation, jamais montrée ici aussi, de son exécution. Bien fait!
L’amitié entre les deux chevaux est elle aussi mignonne jusqu’au trognon. Topthorn est sublime, et Joey n’est pas en reste. Je trouve ces bestioles tellement majestueuses, qu’en plus je croirais qu’ils jouent pour de vrai. Qu’ils sont pas dressés pour se faire des bisous lorsqu’ils se retrouvent tous ceux orphelins de cavaliers.
Bref, mesdames et messieurs, ça donne le bourdon tout ça. Mais qu’est-ce que c’est beau!
Note: 8,5/10 (scénario: 8/10 – jeu: 10/10 (y en a pas UN SEUL qui ruine le film, sérieusement) – BO: 7/10 (bourdonnique à souhait) – reconstitution: 9/10 (je hais la Grande Guerre from now on))
The British are coming!
Et visez-moi un peu ce canon à droite, là, c’est pas beau, ça?