Les dessous de la mère noël
Mais c’est pour la bonne cause !
Puisque que le p
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Certains se plaindront de l’utilisation de la culpabilité afin d’inspirer les dons de charité, pourtant, nous sommes bien loin des campagnes d’Action contre la faim, reconnaissables par la violence de leurs visuels :
Une grande majorité des messages humanitaires sont construits selon la même structure : une tonalité dramatique, un thème consensuel, une absence d’explications sur les origines de la situation, une approche simpliste et manichéenne et l’incitation au don, permettant au récepteur du message de dissiper son malaise face à une victime passive (n’existant que par son statut de victime).
Les campagnes de sensibilisation, à l’égal des campagnes publicitaires classiques, ont pour but principal de créer un malaise, un manque auprès du public. Le sentiment de culpabilité utilisée par l’Unicef n’est pas excessif comparé à d’autres campagnes humanitaires. De toutes façons, ne pas culpabiliser face à une telle abomination serait inhumain.
En résumé, doté d’un père noël ridicule et cruel ainsi que d’une note d’humour, ce petite pamphlet suédois, apporte une nouveau souffle aux campagnes humanitaires. L’Unicef se rend là où le père noël consumériste ne va pas (“We go where Santa doesn’t”), c’est-à-dire en Afrique, afin d’apporter un cadeau (?) plus que nécessaire aux enfants pauvres.
Voilà une façon intelligente de mettre la fiction la plus actuelle de la saison au profit des réalités de la pauvreté dans le monde.