L'intrigue : un saxophoniste se fait tirer dessus pendant son concert. Il survit à sa blessure mais ne peut plus jouer. Pourtant, cette métamorphose lui convient : il se dessine une nouvelle vie aux cotés de Célia qu'il a rencontré de la manière la plus étrange qu'il soit.
Scénario plain de magie, intrication et imbrication des histoires, film dans le film, (en gros, vive la mise en abyme) l'histoire se présente comme quelque chose d'onirique, rempli d'espoir. Même si jamais je ne me suis sentie proche des personnages, si j'ai eu plutôt du mal à rentrer dans le livre, j'en ai aimé les derniers moments. Et j'ai trouvé sympa de lire un scénario. Les annotations concernant les lieux et les atmosphères sont particulièrement intéressantes. Et cela concentre (bien évidemment) l'action et l'intensité des émotions. Une expérience singulière mais plaisante. Et la Lulu du titre me direz-vous ? C'est le personnage principal du film que tourne Célia. Une femme fatale qui a été créée par Frank Wedekind, mise en musique par Berg et filmée par Pabst.Quant aux interviews, elles éclairent certainement le film, elles accumulent les anecdotes... Mouaif.