On y était – Christina Vantzou et The Rustle Of The Stars à Paris

Publié le 06 juin 2012 par Hartzine

Le 8 mai dernier, Christina Vantzou inaugurait le festival Humanist Records à Paris avec un quartet formé pour l’occasion. Le lendemain, c’est Frédéric D. Oberland et Richard Knox qui présentaient leur projet The Rustle Of The Stars en invitant sur scène Lidwine et Elaine Reynolds. Deux concerts dont la beauté hypnotique transporte dans leurs imaginaires respectifs.
J’ai utilisé dans le montage de ces deux concerts les clips réalisés pour les morceaux filmés. Le premier, réalisé par Christina Vantzou avec un montage d’images d’archives, donne l’illusion qu’un orchestre philharmonique joue le morceau Super Interlude Part 2, tiré de son album N°1 paru chez Kranky. Le second, réalisé par David Bart, nous plonge dans un froid polaire où la banquise craque comme les hommes semblant pris au piège d’une très lointaine expédition… Ces images viennent immédiatement à l’esprit à l’écoute du morceau Sleeping Land paru sur Gizeh. Le choix d’utiliser des images d’archives en noir et blanc est efficace sur de la musique méditative. Cette musique a le don véritable de transporter l’auditeur dans un espace libéré de la notion de temps. Ce temps se dilate, et laisse à la beauté de lentes harmonies le soin de nous apaiser.

May 8th, Christina Vantzou opened the Parisian festival Humanist Records with a quartet she had made up especially for the event. The day after, Frederic D Oberland and Richard Knox presented their project, The Rustle of the Stars, joined on stage by Lidwine and Elaine Reynolds. The beauty of both performances drove us in their different imaginary universes.
I punctuated the footage of the show with extracts of the songs’ video clips. The first one I used, a montage of archive footages, directed by Christina Vantzou, creates the illusion of a philharmonic orchestra playing ‘Super Interlude Part 2′, a song from Vantzou’s album ‘N°1′ (Kranky records). The second, directed by David Bart, immerses the audience in an arctic coldness, where the ice floe cracks under the feet of men who seem to be trapped in a far-from-everything expedition…
Such pictures instantly pop in mind, while listening to the song ‘Sleeping Land’ (Gizeh Records). The use of black and white archive footages is efficient on meditative music. Such music can drive the listener toward a space free from the sense of time. Then, time expands and lets the beauty of slow harmonies taking care of us.

Vidéos

Christina Vantzou @ Espace en Cours

The Rustle Of The Stars @ Espace B