Uribe, qui a lutté contre le trafic de drogue avec âpreté pendant ses 8 années à la tête du pays, estime que « les criminels veulent se venger contre son gouvernement » après que 14 chefs paramilitaires aient été extradés aux Etats-Unis en 2008. Plusieurs anciens paramilitaires démobilisés ont accusé ces dernières années Alvaro Uribe d’avoir eu des liens avec des organisations paramilitaires. Des accusations rejetées par Uribe et ses proches alliés.
En janvier dernier, l’ancien président faisait ce commentaire suivant : »c’est une nouvelle manifestation d’un acte de vengeance que ce pays connait. Tout ce que je souhaite, c’est que les autorités colombiennes recherchent la vérité et ne se fassent pas manipuler par des usurpateurs. » Durant les années Uribe, l’infiltration des groupes paramilitaires dans la vie politique était monnaie courante, au point d’avoir déclenché le scandale des parapolitiques.
Juan Martin Soler